Bien nourrir un ruminant : 1er pas vers l’autonomie !
39.90€ HT
Yan MATHIOUX, nutritionniste indépendant, nous rappelle les mécanismes de la digestion d’un ruminant et quelles sont les conséquences pour nos choix d’alimentation. Il dresse aussi un tableau complet des fourrages à notre disposition, connaissances indispensables pour développer son autonomie alimentaire.
18 vidéos – 1h37
A qui s'adresse la formation ?
Public
- Éleveurs de bovins lait et viande
- Porteurs de projet d’installation en agriculture
- Élèves de l’enseignement agricole
- Conseillers élevage
Pré-requis
- Aucun pré-requis n’est nécessaire.
Objectifs
- Connaître les spécificités de la digestion d’un bovin
- Savoir comment sont digérés l’énergie et les protéines
- Comprendre l’importance de la structure mécanique d’une ration
- Découvrir la bousologie comme guide pratique au quotidien
- Connaître les caractéristiques, avantages et inconvénients des principaux fourrages que l’on peut donner aux bovins
L'auteur
Nutritionniste indépendant

Berrichon et petit-fils d’éleveur, Yan MATHIOUX, avec un double BTS en poche, productions animales et technico-commercial, commence son activité professionnelle comme technico-commercial dans une entreprise de fabrication d’aliments. Mais dans « technico-commercial », il y a « commercial » et très vite Yan MATHIOUX ne se retrouve plus dans cette activité.
Il quitte donc l'entreprise pour faire du conseil en nutrition chez un fabriquant irlandais de remorques mélangeuses. Il appréciera d’abord cette culture de l’entreprise anglo-saxonne qui apprend à toujours trouver des solutions à chaque difficulté. Mais quand un accord avec une entreprise d’aliments lui fait perdre son indépendance dans le conseil, il démissionne.
Le conseil, rien que le conseil …
En 2007, avec un ancien collègue, Yan MATHIOUX monte le projet qui correspond à ses véritables objectifs professionnels : une entreprise privée qui proposerait du conseil en nutrition aux éleveurs sans avoir rien d’autre à leur vendre, « On voulait se lever le matin pour faire ce qu’on aime ». Un projet pour le moins audacieux, bien avant que l’on ne commence à parler de la séparation du conseil et de la vente dans un autre domaine qu’est celui des produits phytosanitaires !
Dès 2008, la jeune entreprise profitera paradoxalement de la première crise du lait. Les éleveurs doivent réagir, changer leur façon de travailler et réduire les charges. Les premiers clients sont d’abord les éleveurs qui se posent des questions, puis, curieux des résultats, sont venus leurs voisins. Les comptables seront aussi très vite de bons prescripteurs.
Et ça marche ! Au bout de 2 ans et demi, à deux, ils ne peuvent plus faire face à la demande venant de toute la France. Ils créent donc un réseau de franchises, pour n’envoyer devant les agriculteurs que des chefs d’entreprise, dans un dialogue de chef d’entreprise à chef d’entreprise.
En 2020, souhaitant retrouver plus de liberté d'action, et se reconcentrer sur son métier de nutritionniste et de formateur, Yan revend ses parts dans la SAS BDM et la SAS MDB. Il lance la SAS MATHIOUX, Nutritionniste Indépendant au rayon d'action région centre et Grand Ouest.
Avec cette société, il continue de travailler sur la prise d'indépendance des éleveurs, et accompagne leur développement en circuit court s'ils le souhaitent.
Testez vos connaissances
Module 1 : Les bases de l’alimentation
Vidéo N°1 : Introduction
L’ensilage de maïs permet de bien respecter les besoins physiologiques du ruminant.
VRAI
FAUX
Le pH de l’herbe est :
1. 4.5
2. 9
3. 7
L’ensilage de maïs contient :
1. Moins de 10% d’amidon
2. Ne contiens pas d’amidon
3. Plus de 30 % d’amidon
4. Plus de 50% d’amidon
L’herbe est beaucoup plus riche en protéines que l’ensilage de maïs.
VRAI
FAUX
Entre un champ d’herbe et un champ de blé la vache choisira le champ de blé.
VRAI
FAUX
Vidéo N°2 : Les bases de l’alimentation des ruminants
L’acidose, liée à un mauvais fonctionnement du rumen est à l’origine :
1. De fourbures
2. De baisse de la fécondité
3. De baisse de l’immunité
4. De problèmes rénaux
Pour un bon équilibre de la microflore le pH du rumen doit être :
1. Légèrement acide
2. Le plus neutre possible
3. Légèrement basique
Un bon fonctionnement du rumen, permet de valoriser :
1. 70 à 80 % de la ration
2. 100 % de la ration
3. 50 % de la ration
Les levures du rumen permettent de dégrader :
1. Les sucres
2. La lignine
3. L’amidon
Vidéo N°3 : Digestion de l’énergie et des protéines
Les différentes sources d’énergie d’une ration sont :
1. Le sucre
2. Le colza
3. La fibre végétale
4. L’amidon
5. La matière grasse
6. L’urée
Une Unité Fourragère (UF) correspond à la quantité de calorie :
1. D’un kilo de blé
2. D’un kilo d’orge
3. D’un kilo de maïs
90 % de l’énergie donnée à un animal est consacré à la production (de lait, de viande)
VRAI
FAUX
Plus un glucide est fermentescible plus il est digestible et plus le risque d’acidose est faible.
VRAI
FAUX
Plus une plante est lignifiée, plus la digestion est difficile et plus le risque d’acidose est faible.
VRAI
FAUX
La valeur NDF permet d’apprécier :
1. La richesse en protéine d’un aliment
2. La teneur en sucre d’un aliment
3. La fermentescibilité d’un aliment.
4. La performance énergétique d’un aliment.
La Matière Azoté Totale (MAT) est de la protéine brute.
VRAI
FAUX
Les protéines se classent selon :
1. Leur vitesse de dégradation
2. Leur taux de dégradation par le rumen
3. Leur taux de dégradation dans l’intestin
4. Leur coût de production.
L’urée alimentaire est la protéine la plus rapidement dégradable.
VRAI
FAUX
Vidéo N°4 : Trouver l’équilibre entre énergie et protéines
Les bactéries qui dégradent les fibres sont les bactéries :
1. Amylolytiques
2. Cellulotytiques
Un pH du rumen acide favorise les bactéries amylolytiques.
VRAI
FAUX
Pour bien nourrir toutes ls bactéries du rumen il faut maintenir un pH neutre et stable.
VRAI
FAUX
Une ration avec plus de 28 % d’amidon permet un bon état de santé des animaux.
VRAI
FAUX
Vidéo N°5 : Importance de la structure mécanique de la ration
Une mauvaise structure mécanique de la ration :
1. Augmente l’acidité du rumen
2. Diminue l’acidité du rumen
3. Brule les papilles du rumen
4. Aboutie à gaspiller une partie de la ration
5. Ne sera pas consommée par l’animal.
La taille des fibres a un impact sur la durée de rumination.
VRAI
FAUX
La durée de rumination impacte sur :
1. L’apport en protéines
2. La production de salive
3. L’apport en bicarbonate de calcium
5 heures est la durée idéale de rumination.
VRAI
FAUX
Vidéo N°6 : La bousologie
La bouse est le reflet exact de la qualité d’une ration.
VRAI
FAUX
4 à 5 grains de maïs retrouvés dans une bouse c’est :
1. 100 g. de maïs gâchés par jour
2. 1 kg de maïs gâché par jour.
3. 3 kg de maïs gâchés par jour
Sur 10 kg d’aliment ingérés, un bovin, dans de bonnes conditions :
1. Valorise 5 kg et rejette 5 Kg
2. Valorise 7 kg et rejette 3 Kg
3. Valorise 9 kg et rejette 1Kg
Une bouse collante sous la botte est le signe :
1. De trop d’amidon
2. D’une sub-acidose
3. De trop de fibres
Module 2 : Connaitre les fourrages pour mieux les valoriser
Vidéo 7 : Prairies temporaires de graminées
Le Ray Gras Italien (RGI) est plutôt :
1. Une graminée de fauche
2. Une graminée de pâturage
La Ray Gras Anglais (RGA) continue de pousser au-delà de 25 °
VRAI
FAUX
Le dactyle :
1. Ne pousse plus au-delà de25 °
2. Résiste bien à la sécheresse
3. Est plutôt une graminée de fauche
4. Est une bonne graminée de pâturage
5. Est un bon équilibre énergie / protéines
La fléole des prés est adaptée aux sols acides.
VRAI
FAUX
Le RGA est riche en sucres digestibles
VRAI
FAUX
Vidéo 8 : Cas des mélanges multi-espèces
Le mélange Suisse ou mélange diplantes est un mélange multi-espèces :
1. De 3 espèces de graminées
2. Pouvant contenir jusqu’à 12 espèces
3. Associant graminées et légumineuses
4. De plusieurs légumineuses
Le mélange Suisse :
1. Est plus adapté aux différentes conditions pédoclimatiques
2. Est un fourrage plus équilibré
3. Est plus difficile à implanter
4. A un rendement supérieur de 1 à 2 t/ha
5. A un rendement inférieur de 1 à 2 t/ha.
6. Permet des économies d’azote.
Le choix du mélange à utiliser dépends :
1. De la nature de son sol
2. Du type d’animaux à nourrir
3. De l’exposition de sa prairie
4. De l’altitude
5. Des quantités de concentrés distribuées
Un bon mélange multi-espèce est utilisable comme un aliment du commerce.
VRAI
FAUX
Vidéo 9 : L’herbe, ça se récolte tôt
Pour une meilleure valeur nutritionnelle, mieux vaut récolter :
1. Début épiaison
2. Début montaison
3. Courant mai
4. A 850 ° cumulés
La somme des températures est le meilleur moyen de savoir quand travailler son herbe.
VRAI
FAUX
Dans toutes les régions, statistiquement, 9 années sur 10, il y a une plage météo pour récolter en avril.
VRAI
FAUX
Le mode de récolte le plus économique est :
1. Le foin
2. L’ensilage
3. Le pâturage
4. L’enrubannage.
Quel (s) mode (s) de récolte permettant d’avoir le meilleur taux protéique :
1. Foin en bottes
2. Ensilage
3. Enrubannage
4. Foin vrac séché en grange.
Plus on perd de feuilles dans un fourrage, plus on perd de protéines.
VRAI
FAUX
Récolter en enrubannage :
1. Coûte 150 € / ha pour 3 h de travail / ha.
2. Coûte 200 € / ha pour 3 h de travail / ha.
3. Coûte 200 € / ha pour 2 h de travail / ha.
Récolter un ensilage :
1. Coûte 170 € / ha pour 2 h 10 de travail / ha.
2. Coûte 200 € / ha pour 3 h 10 de travail / ha.
3. Coûte 150 € / ha pour 2 h de travail / ha.
Sur un cheptel de 50 vaches laitières, l’écart de coût d’achat d’aliment, entre un ensilage raté ou pour un très bon ensilage est de :
1. 5000 €
2. 10 000 €
3. 30 000 €
Vidéo 10 : Bien valoriser le pâturage
Pour bien valoriser un pâturage :
1. Sortir les animaux au plus tôt
2. Sortir les animaux au plus tard
3. Entrer dans le pâturage à 20 cm et en sortir à 5 cm
4. Respecter des temps de repos de la parcelle de 18 à 21 jours au printemps
5. Entrée dans le pâturage à 10 cm et en sortir à 3 cm
Le topping consiste à :
1. Faire des rotations de pâturage tous les 8 jours
2. Faucher et laisser par terre pour faire manger les bêtes
3. Faire des rotations de pâturage tous les 3 jours
Dans un pâturage tournant le stade d’entrée est :
1. Hauteur d’herbe à 20 cm
2. Stade de l’herbe à 3 feuilles
3. Hauteur d’herbe à 10 cm
4. Stade de l’herbe : début montaison.
Le pâturage tournant nécessite d’augmenter les apports d’azote.
VRAI
FAUX
Vidéo 11 : Choisir ses prairies temporaires
L’indice de dormance d’une luzerne donne la durée du repos végétatif.
VRAI
FAUX
Pour une luzerne, il est important de bien choisir les indices de dormance.
1. Au nord de la Loire, choisir un indice de dormance faible.
2. Au nord de la Loire, choisir un indice de dormance élevé.
3. Plus la dormance est élevée, meilleure est la productivité
4. Plus la dormance est faible, meilleure est la productivité
Pour optimiser l’implantation d’une prairie la profondeur de semis idéal est de :
1. 1.5 cm
2. 3 cm
3. 5 cm
Les avantages du semis de fin d’été :
1. Plus favorables aux espèces sensibles au froid
2. Pas de risque de rupture hydrique
3. Moins de concurrence des adventices
4. Possibilité de récolte dès l’année suivante
Vidéo 12 : Les légumineuses : trèfles et luzerne
La luzerne :
1. Est la voie la plus puissante pour apporter de la protéine.
2. Est riche en calcium
3. A des fibres difficilement digestibles
4. N’aime pas passer l’hiver les pieds dans l’eau
5. Apprécie les sols acides
6. Nécessite beaucoup de mécanisation.
Les trèfles sont plus faciles à cultiver que la luzerne
VRAI
FAUX
Le trèfle incarnat :
1. Est une plante annuelle, résistante au gel
2. Est une plante annuelle gélive
3. Est riche en sucre et en protéines
4. Sèche facilement, est à privilégier en foin.
Le trèfle blanc :
1. Est une plante annuelle gélive
2. Est un très bon équilibre entre énergie et protéines.
3. A une très bonne pérennité.
Vidéo 13 : Les méteils
Les méteils sont :
1. Des mélanges céréales / protéagineux
2. Des mélanges céréales / graminées
3. Des céréales récoltées immatures
4. Des variétés de protéagineux.
Les méteils peuvent être récoltés en grain ou en ensilage
VRAI
FAUX
Les méteils sont assez couteux à produire.
VRAI
FAUX
Les méteils ont des valeurs alimentaires :
1. Entre 0.7 et 0.8 UF
2. Inférieures à 0.7 UF
3. Supérieures à 0.9 UF
Pour faire du méteil stock :
1. Semer à l’automne un mélange à dominante céréales
2. Semer à l’automne un mélange à dominante protéagineux.
3. Récolter après le 15 mai
4. Récolter avant le 15 avril
Vidéo 14 : Colza fourrager, chicorée, plantain
Le colza fourrager peut se consommer :
1. En foin
2. En ensilage
3. En pâturage au fil
Le colza fourrager se sème en interculture après une céréale.
VRAI
FAUX
Les plantes riches en tanins :
1. Sont aussi riches en protéines
2. Diminuent le phénomène de météorisation
3. Ont un effet antiparasitaire
Un colza fourrager récolté au meilleur stade contient :
1. 10 % de protéines
2. 20 % de protéines
3. 25 % de protéines
Vidéo 15 : Le sorgho
Le principal avantage du sorgho à la culture est :
1. Une bonne résistance à la verse grâce à sa teneur en lignine
2. Une très bonne résistance à la sécheresse grâce à son système racinaire puissant.
3. Une plus faible consommation d’azote que le maïs.
Le coût / ha du sorgho est :
1. Egal à celui du maïs
2. Inférieur de 30 % à celui du maïs
3. Supérieur de 30 % à celui du maïs
Le sorgho est :
1. Riche en sucre
2. Riche en amidon
3. Pauvre en sucre
4. Pauvre en amidon
Du fait de sa teneur en sucre, l’ensilage de sorgho se conserve très bien.
VRAI
FAUX
Le sorgho et le maïs permettent des rendements équivalents
VRAI
FAUX
Vidéo 16 : La betterave
Le gros avantage de la betterave est :
1. Sa valeur protéique
2. Sa valeur énergétique.
La betterave est :
1. Riche en eau
2. Riche en amidon
3. Riche en protéines
La betterave est facile à conserver
VRAI
FAUX
Vidéo 17 : Pourquoi réduire l’ensilage de maïs
Les avantages du maïs sont :
1. Sa richesse ne protéines
2. Sa richesse en énergie
3. Sa bonne résistance à la sécheresse
4. Son faible coût de production
5. Sa capacité à faire du rendement
6. Sa teneur en amidon
Les inconvénients du maïs sont :
1. Sa faible teneur en protéines
2. Sa faible valeur énergétique
3. Sa dépendance à l’eau
4. Sa dépendance aux produits phytosanitaires
5. Sa teneur en amidon
6. Une forte dépendance aux achats de tourteau de soja.
Pour 10 kg de maïs ensilage dans la ration, vous devrez acheter :
1. 100 g. de tourteau de soja
2. 500 g. de tourteau de soja
3. 1 kg de tourteau de soja
SALOMON Eric –
C’est vraiment intéressant de voir toutes les possibilités de fourrage qu’on peut produire pour faire face au manque d’eau de plus en plus fréquent.
WINTER Fred –
Formateur très agréable. Il explique simplement des notions importantes pour améliorer le rationnement de nos animaux !
Pierre R –
Vidéos très intéressantes sur notre dépendance au maïs et au soja… Avec des pistes concrètes pour la réduire.
Béatrice –
J’ai découvert ce site il y a peu de temps et je n’ai pas été déçu par les vidéos de Yan MATHIOUX. C’est un très bon pédagogue.
Pierre FOLIOT –
Excellent cours! Il répond à mes attentes et j’ai bien aimé les explications données par le formateur. A suivre!!!
Clement VERNE –
Super formation, pratique et concrète