Présentation
Mis en place par les producteurs pour valoriser les produits de leurs fermes, les points de vente collectifs fermiers ne sont pas que des magasins.
Ce sont des organismes vivants dont la réussite durable dépend largement des relations avec les clients, bien sûr, mais aussi des relations humaines au sein du collectif.
À leur propos, je préfère l’expression collectif de travail plutôt que groupe car un groupe n’existe que quand il est réuni ; c’est le cas des producteurs associés, en réunion mensuelle, des vendeuses quand elles sont plusieurs et se réunissent, mais l’ensemble des acteurs du magasin ne forment pas un groupe à proprement parler ou rarement.
Pour être efficace et durable un collectif doit bâtir une structure solide et la mettre en mouvement.
Structure et dynamique sont les deux conditions de la réussite. La structure assure la solidité du point de vente, la dynamique le fait avancer.
La structure est juridique, économique, organisationnelle ; elle comprend le leadership du groupe, son nom, son objectif, ses règles, son organisation, sa culture.
La dynamique, c’est l’activité du collectif, son travail dans le magasin et autour, les relations humaines et leur régulation, l’entrée et la sortie des membres.
Le collectif est un corps vivant, donc un corps en perpétuel changement. Tout bouge tout le temps avec plus ou moins de bonheur et de réussite, et parfois ça grince !
Contrairement à ce qu’on croit trop souvent, bien s’entendre dans un collectif ne va pas de soi. En revanche, la mésentente, si fréquente, n’est pas une fatalité.
Faute d’avoir anticipé les difficultés relationnelles et pris des dispositions préventives, trop de collectifs se trouvent dépourvus quand survient la crise. Dommage !
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