La ferme de la Bussière, c’est d’abord une histoire familiale, celle des Kremp, mais c’est aussi l’image de l’évolution inéluctable de l’agriculture française, délaissant l’élevage intensif pour se consacrer au bio. Trois générations sont au cœur de cette mutation.
Il y a eu le grand-père, le précurseur, qui décide en 1965 de transformer son mode de production de l’intensif vers le bio. Confronté aux multiples problèmes de santé qui touchent ses bovins et qui l’on poussé à abattre deux fois son troupeau menacé par la tuberculose, il lui fallait trouver une solution.
Ses efforts furent poursuivis par son fils Bernard, toujours aux commandes aujourd’hui. Epaulé par son épouse Agnès, en charge du troupeau ovin et de la comptabilité, il développe patiemment son exploitation.
Le remplacement progressif de la race Charolaise, dont les veaux trop gros étaient source de vêlages difficiles et trop couteux à nourrir, par la Limousine en est un exemple.
Quinze années de croisement ont aujourd’hui modifié le troupeau. «Réflexion et concentration » telle pourrait être la devise de Bernard Kremp. Et enfin, il y a Léonor, l’un de ses fils, celui qui reprendra l’exploitation à la retraite de son père en 2020.
Déjà très impliqué dans la vie de la ferme, il s’est engagé librement dans l’entreprise familiale et s’y investit avec passion en affichant ses choix de rentabilité économique dans le respect des écosystèmes.
Le progrès de la vente directe est l’un de ses objectifs principaux visant la satisfaction réciproque de ses clients et de lui-même afin de conjuguer au mieux vie professionnelle et épanouissement personnel.
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