Quelle eau faire boire aux animaux ?

Chacun sait que la qualité de l'eau est primordiale pour la santé des animaux. Mais qu'est-ce qu'une eau de qualité ? Quels critères analyser pour le savoir ? Comment l'améliorer par des procédés de traitement et de dynamisation. Enfin, comment collecter, stocker et distribuer cette eau aux animaux ? C'est ce que va vous apprendre, Jérôme CROUZOULON dans ce cours en vidéo.

  • Durée totale = 9h00
  • Inscription entre le 05/01 et le 20/04/2024
  • Fin de la formation le 26/04/2024

La formation collective comprend :

  • 40 vidéos - 5H00
  • 9 quiz et 80 questions pour vérifier vos acquis
  • Livret pédagogique (129 pages - format A4)
  • 1 visio (2h30) en direct avec le formateur en fin de formation
  • Suivi technique et administratif durant toute la formation
  • Prise en charge par VIVEA (selon éligibilité)

Formule proposée

Formation collective
Cours en vidéos
Quiz
Livret pédagogique
Suivi pédagogique
Visio en direct
Attestation de suivi
  Session terminée :
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311 50
Actuellement indisponible
Vous pouvez bénéficier du crédit d'impôt formation
pour les chefs d'entreprise pour un montant de
90 €
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Le programme

  • Module 1 : L'eau, cette matière complexe
    • Préambule3min
    • Sa place dans notre univers5min
    • Approche physico-chimique : généralités3min
    • Approche physico-chimique : structure5min
    • Approche physico-chimique : forme3min
    • Approche physico-chimique : singularités7min
    • Quiz Module 15 questions
  • Module 2 : L'eau en biologie animale
    • L'eau dans le corps7min
    • L'eau dans la cellule : l'eau morphogénique10min
    • Quiz Module 25 questions
  • Module 3 : L'eau, réseau d'information
    • L'energie de l'eau4min
    • La mémoire de l'eau et le transfert d'information9min
    • Quizz module 34 questions
  • Module 4 : L'eau et l'influence du milieu
    • Les ondes électromagnétiques9min
    • Les polluants de l'eau4min
    • Les minéraux3min
    • Quizz Module 46 questions
  • Module 5 : Quelle eau faire boire aux animaux ?
    • Les besoins8min
    • L'eau potable10min
    • L'analyse de l'eau - exemple18min
    • L'analyse d'eau - procédure8min
    • Synthèse : quelle eau faire boire aux animaux2min
    • Quizz Module 517 questions
  • Module 6 : L'eau et la santé
    • Les paramètres de bio-electronique13min
    • Exemple d'application de la bio-electronique sur 3 eaux différentes9min
    • Les installations éléctriques et l'eau11min
    • La protection contre les ondes éléctromagnétiques8min
    • Quizz Module 616 questions
  • Module 7 : Les procédés de traitement de l'eau - la purification
    • L'eau prurifiée : introduction4min
    • L'eau filtrée18min
    • L'eau neutralisée3min
    • L'eau désinfectée9min
    • L'eau adoucie6min
    • Conclusion sur les procédés de purification de l'eau2min
    • Quizz Module 712 questions
  • Module 8 : Les procédés de traitement de l'eau - la dynamisation
    • L'eau dynamisée : introduction8min
    • Les ondes mécaniques10min
    • Exemple de vortex créé dans une bouteille d'eau3min
    • Les champs magnétiques statiques1min
    • Les ondes électromagnétiques6min
    • Les ondes subtiles12min
    • Les méthodes d'analyse de l'eau dynamisée5min
    • Quizz Module 85 questions
  • Module 9 : La collecte, le stockage et la distribution de l'eau
    • La collecte de l'eau de pluie8min
    • La collecte par forage15min
    • Le stockage de l'eau17min
    • Conclusion sur la collecte et le stockage de l'eau4min
    • Le matériel de distribution13min
    • Quizz Module 910 questions
  • FIN DE FORMATION - Classe virtuelle du 26 avril 2024 de midi à 14h30
    • Replay2H 30min

Les objectifs

  • Identifier les différentes méthodes de purification et de dynamisation de l'eau
  • Savoir comment collecter, stocker et distribuer l'eau aux animaux
  • Connaître la composition physique, chimique et biologique de l'eau
  • Comprendre l'influence de la qualité de l'eau sur la santé

Pré-requis

  • Aucun pré-requis n'est nécessaire

Public cible

  • Porteurs de projets en élevage
  • Conseillers d'élevage
  • Eleveurs

Extrait gratuit

Sa place dans l'univers

Expert - Auteur de la formationQuelle eau faire boire aux animaux ?

Formateur de la formation

Jérôme CROUZOULON

Un éleveur parle aux éleveurs

Apporter un regard d’éleveur sur les questions de santé et de nutrition animales, c’est l’atout principal de Jérôme CROUZOULON. De son expérience d’ancien éleveur il tire aujourd’hui sa légitimité pour présenter une approche globale de la santé animale en éleva...

Référente pédagogique agrilearn : Fanny d'Agrilearn

Référente pédagogique

Fanny d'Agrilearn

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Résumé de la formation


« Il est absolument possible qu’au-delà de ce que perçoivent nos sens, se cachent des mondes insoupçonnés ». Contre toute attente, c’est par cette citation d’Albert Einstein, que Jérôme CROUZOULON introduit cette série de plus de 5 heures de vidéos sur l’eau. En effet, avant de nous plonger, c’est le cas de le dire, dans l’eau, matière à la fois si commune et si particulière, il prend de grandes précautions, nous invitant à faire preuve d’humilité et d’ouverture d’esprit, nous rappelant enfin « que le savoir d’aujourd’hui n’est pas celui de demain, comme il n’est pas celui d’hier ».

Ces précautions prises, il peut alors nous faire une présentation particulièrement détaillée de cette matière complexe, indispensable à la vie et constituante de celle-ci qu’est l’eau. On commencera par la présentation physico-chimique de la molécule H2O, ainsi que son rôle et sa place dans le corps et la cellule, ou l’influence du milieu sur sa qualité et ses propriétés. On abordera ensuite les approches et connaissances les plus récentes, dont certaines font encore l’objet de désaccords scientifiques et polémiques médiatiques, comme celle de la mémoire de l’eau.

Après cette présentation, aussi minutieuse que pédagogique des aspects scientifiques de la question de l’eau, cet ancien éleveur aborde avec autant de précision et d’exhaustivité les aspects pratiques des usages de l’eau en élevage. Quels sont, pour une bonne santé, les besoins des animaux, en quantité et en qualité ? Quels sont les différents procédés de traitement de l’eau, mais aussi de collecte, stockage et distribution ?

La place de l’eau dans l’univers et sur notre planète

L’eau, berceau de la vie sur terre, apparue sur la planète il y a 3.5 milliards d’années, est une ressource qui peut sembler abondante, puisque les océans en recouvrent plus des 2/3. Cependant les réserves planétaires étant constituées à 97 % d’eau salée, sur 10 000 litres d’eau, seul un litre est utilisable pour les usages terrestres. Ce qui rend d’autant plus pertinentes les questions de qualité et de préservation.

De tout temps et dans toutes les cultures, l’eau est un symbole puissant et ambigu. Elle évoque à la fois la naissance (l’eau du baptême chrétien) et la mort (les corps hindous confiés à l’eau du Gange). Elle peut être créatrice et destructrice (le Déluge), pure et impure, évoquer le féminin ou le masculin… Dans la plupart des religions, elle est associée aux rites de purification (eau bénite du christianisme, eau des ablutions précédant la prière musulmane…).

Elle a depuis longtemps été domestiquée par l’Homme comme ressource pour l’agriculture, source d’énergie, réseau de transport… pour le meilleur, et parfois pour le pire.

Un nouveau paradigme scientifique

Cette matière sur laquelle se sont penchées les trois grandes disciplines de la science (physique, chimie et biologie), avec plus de 10 000 publications scientifiques par an, souffrait, jusqu’à très récemment, d’une absence d’approche transversale. Aujourd’hui, heureusement, des physiciens, des chimistes et des biologistes travaillent ensemble et commencent à comprendre comment les spécificités de cette matière complexe ont des répercussions sur le plan biologique et sur notre santé (ainsi que sur celle des animaux). Appréhender cette matière dans sa complexité, avec les conséquences que cela peut avoir sur le vivant, peut être considéré comme un nouveau paradigme scientifique.

L’approche physico-chimique

Souvenons-nous de nos cours de physique du collège… Mais si, ça va revenir !

Une molécule d’eau, H2O, pour son « petit nom », c’est 2 atomes d’hydrogène + 1 atome d’oxygène. Jusque-là, ça va ? Un atome, c’est un noyau et des électrons qui tournent autour, parfois loin autour. Si le noyau de l’atome d’hydrogène était une tête d’épingle, son électron (il n’en a qu’un) serait à 25 m. Mais contrairement à certaines de nos représentations, entre un noyau et ses électrons, ce que l’on pourrait penser être du vide est en fait composé de forces électromagnétiques. La matière, c’est donc de l’infiniment petit structuré par des forces (électromagnétiques notamment).

Mais à quoi ressemble une molécule d’eau ? La représentation la plus courante (bien que très théorique) est celle d’une tête de Mickey avec pour la tête l’atome d’oxygène, et pour les oreilles les deux atomes d’hydrogène. Les liaisons entre les atomes H et O se font par partage d’électrons, ce sont des liaisons covalentes. Mais ces liaisons ne sont pas figées, elles vibrent en permanence, et créent des ondes qui se mesurent en hertz.

Entre elles, les molécules d’eau sont liées par lien électrostatique entre les charges électriques négatives de O et les charges positives de H. On parle alors de liaison hydrogène ou liaison H. Ces liaisons ont une durée de vie très courte : 10-12 secondes. Elles sont donc très instables.

Une goutte d’eau c’est 3 x 1020 molécules d’eau. Ces molécules, bien que très nombreuses, sont cependant agencées selon une architecture particulière, créant des structures spécifiques en mouvement permanent et plus ou moins stables. On parle alors d’eau structurée en domaines de cohérence, ou déstructurée en domaines d’incohérence. Chaque forme ainsi créée produit un champ électrique et donc une fréquence spécifique, et par là une information spécifique.

L’eau dans tous ses états…

L’une des particularités de l’eau est sa capacité à se présenter sous trois états différents. Sous l’effet de la chaleur (à 100°C à pression normale), l’énergie casse les liaisons entre les molécules d’eau, elles deviennent alors indépendantes, c’est l’état gazeux. Entre 0° et 100°C, les molécules d’eau sont en cohésion et interaction, c’est l’eau liquide. En deçà de 0°C, la cohésion des molécules se renforce, il n’y a plus de mouvement, l’eau devient alors solide.

L’eau, une matière si singulière.

L’eau présente de nombreuses propriétés, dont certaines sont rares, voire uniques. Des propriétés physiques d’abord : sa capacité d’écoulement, la plus forte tension superficielle des liquides courants, un mouvement naturellement sinueux, voire tourbillonnant, donc non linéaire (vortex). Des propriétés énergétiques avec sa capacité calorifique assurant notamment la régulation climatique par les océans. L’eau dispose de propriétés de dissolution. Elle est un solvant universel, capable de dissoudre presque tous les éléments chimiques connus (elle n’est donc jamais pure). L’eau permet la formation de solutions colloïdales stables (le sang, le lait). L’eau est enfin présente dans de nombreuses réactions biochimiques.

L’eau en biologie animale

Pas de vie sans eau, c’est un principe connu. Mais quelle sont donc la place et le rôle de cette eau dans nos corps, à nous les animaux ? Ceux-ci sont en fait constitués de deux types d’eau, l’eau corporelle ou eau libre d’une part, notamment la lymphe et le sang ; l’eau cellulaire d’autre part, liée à la matière et composant les 2/3 de celle-ci. On parle alors d’eau morphogénique, considérée comme le quatrième état de l’eau, très différent de l’eau liquide ou gazeuse.

L’eau libre constitue en moyenne 70 % de la masse du corps, plus chez le jeune (85 % pour un veau) et moins chez l’animal âgé (65 %). Mais à quoi sert précisément l’eau libre ? Elle sert d’abord de support de communication et d’échange. Elle transporte à la fois les éléments nutritifs (minéraux, sucre…), mais aussi et surtout les déchets à évacuer. Elle transporte aussi de l’information sous forme d’ondes électromagnétiques. Comme transporteur, elle circule de la paroi intestinale vers le système sanguin puis vers les tissus, par un processus appelé osmose. Elle passe dans les cellules par un autre processus, grâce à des sortes d’écluses, que sont les aquaporines. Les apports en eau sont donc primordiaux, ils proviennent à 80 % de l’eau de boisson et pour près de 20 % des aliments. Les pertes, elles, sont le fait des reins (urine), de la peau (transpiration), des poumons (respiration), des intestins (fèces) et de la production de lait.

Mais revenons à l’eau morphogénique. Les connaissances autour de cette forme d’eau sont assez récentes (une quinzaine d’années), et on les doit essentiellement à deux chercheurs, Marc HENRY, chercheur en physique quantique et Pascale MENTRE, biologiste. Cette eau est aussi appelée eau liée ou eau interfaciale. Elle est le premier constituant de la cellule, et de loin puisqu’elle représente plus de 99 % des molécules de la cellule. Cette eau se présente sous la forme d’une couche qui enrobe toute matière, un peu comme une couche de gel. Elle est invisible et hydrate toute chose quelle que soit sa nature chimique. Elle donne à toute chose sa forme et son activité, laquelle se mesure avec un simple hygromètre. En dessous de 0.6 d’activité, soit 60 % d’humidité, il y a absence de vie. Ce qui ne signifie pas pour autant que la matière est morte, il suffit de rajouter de l’eau pour que la matière reprenne vie. On peut citer pour exemple la graine en dormance, parfois de nombreuses années, à laquelle il suffit d’apporter de l’eau pour qu’elle germe. Les découvertes récentes en biologie ont permis de comprendre comment cette eau était une substance clé de la communication cellulaire, permettant de transporter des signaux et d’en assurer la bonne réception.

L’eau, paquet d’énergie et réseau d’informations

Allons plus loin encore. On l’a vu, les molécules d’eau se structurent en domaines de cohérence. C’est-à-dire en amas de molécules d’eau partageant un même champ électromagnétique. Les domaines de cohérence sont influencés par toute énergie, qu’elle soit mécanique, thermique, lumineuse ou électrique… Si l’on fait maintenant le lien avec ce qu’on a vu précédemment, le corps et notamment les cellules constituées d’eau, celles-ci sont donc sensibles aux ondes électromagnétiques et, potentiellement, aux différentes perturbations provenant du milieu.

L’eau porte aussi une information sous forme de fréquence (d’onde), et depuis le début des années 80 plusieurs scientifiques ont montré que cette information pouvait être conservée dans l’eau. Le premier d’entre eux, en 1984, a été Jacques BENVENISTE, immunologiste alors reconnu, qui a découvert la capacité de l’eau à garder en mémoire une information en l’absence de substance. La découverte et son découvreur ont été fortement décriés par une grande partie de la communauté scientifique. Mais en 2007, Luc MONTAGNIER, biologiste et prix Nobel de médecine, reprend les travaux de J. BENVENISTE et en confirme les découvertes. Il reproduira alors de l’ADN viral grâce à de l’eau informée. Après le médecin et le biologiste, c’est en 2012 Marc HENRY, le physicien, qui apportera les explications et démonstrations physiques de cette capacité de l’eau à garder en mémoire une information. Ce, par sa capacité à capter la fréquence (mesurée en hertz) d’une matière de départ, et bien qu’il n’y ait plus de matière, à la garder en mémoire puis à la transférer à un autre support eau. Malgré ces démonstrations scientifiques, reprises notamment par une équipe italienne, la question de la mémoire de l’eau (et l’homéopathie dont elle est un des principes de base) reste décriée par une partie de la communauté scientifique et médiatique, en France surtout.

Mais le coup de grâce sera bientôt apporté à la polémique par un scientifique belge, Auguste MEESSEN, physicien chercheur à l’université de Louvain qui a démontré le principe du transfert d’information sous forme de vibrations, grâce à un transfert de charges électriques d’une molécule d’eau à une autre, alignées sous forme de chaîne. Il s’agit là d’un nouveau concept d’action dans le vivant, au-delà de la théorie usuelle selon laquelle une molécule active vient se connecter à un récepteur, comme une clé dans une serrure. L’action peut aussi être issue d’une mise en résonance entre une vibration et un récepteur sous forme d’une onde, comme le signal radio (vibration) que l’on active pour ouvrir sa voiture à distance.

Le monde scientifique est-il en passe de reconnaître unanimement les découvertes de Jacques BENVENSITE ? En tous cas, début 2019, alors qu’étaient récemment publiées les recherches d’Auguste MEESSEN, l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) rendait hommage aux travaux du chercheur vilipendé, sous le titre « La mémoire de l’eau : Jacques BENVENISTE, le Galilée du 21ème siècle ? ».

L’eau et l’influence du milieu

Intéressons-nous maintenant à tout ce qui, dans le milieu, peut influencer l’eau, que ce soient les ondes électromagnétiques, les polluants de l’eau et les minéraux.

Les sources des ondes sont multiples : lumière, son, terre… Ces ondes se caractérisent par une amplitude, une longueur et une fréquence. À fréquence élevée, les ondes ont une influence forte sur le milieu, car ces rayonnements, dits ionisants, ont la capacité de faire varier la charge électronique des atomes et donc des cellules.

Quelles sont les effets de ces ondes électriques ou électromagnétiques sur la santé et notamment sur les colloïdes du corps (cellules, sang, lymphe…) ? Malgré les capacités du corps à maintenir les équilibres (c’est l’homéostasie), force est de constater que l’accumulation de perturbations, de façon chronique, peut provoquer des pathologies.

Les perturbations électriques, issues de différentes sources (lignes haute tension, installations photovoltaïques, postes de clôture…) sont donc à prendre en compte, et à gérer au mieux dans un élevage. Si la résistance corporelle aux courants électriques varie beaucoup selon les espèces, les vaches, elles, y sont très sensibles, et de nombreux problémes de santé, parfois insolubles se rencontrent dans des élevages situés près de lignes à haute tension. Il en est de même pour les perturbations électromagnétiques. Si la gestion de ces problématiques est complexe, la géobiologie peut permettre de trouver des solutions, elle est plus que pertinente avant l’implantation d’un bâtiment.

Des polluants de différentes natures peuvent avoir un impact sur la qualité de l’eau et donc sur la santé. Ils peuvent être physiques (c’est l’eau chaude issue des industries et rejetée dans les rivières), biologiques (microorganismes pathogènes), chimiques minérales (métaux, produits de traitement de l’eau…), ou chimiques organiques (pesticides, hydrocarbures…). Lorsqu’une pollution est détectée, il faut toujours se demander d’où elle vient. L’origine d’une pollution n’est pas toujours liée à la source, elle peut aussi provenir du mode de traitement (chlore, ozone…) ou des conduites d’eau et des cuves de stockage (micro-organismes pathogènes notamment).

Et que dire des minéraux ? Si la publicité tente de nous faire croire que boire de l’eau minérale serait bénéfique pour notre santé, il est important de rappeler que la qualité de l’eau est liée à sa capacité à drainer, c’est-à-dire à emporter les déchets de l’organisme. « L’eau vaut plus par ce qu’elle emporte que par ce qu’elle apporte ». L’apport en minéraux est le rôle de l’alimentation et non celui de l’eau ! Plus une eau est riche en minéraux, moins elle est drainante, et pour bien jouer ce rôle, une eau doit avoir une teneur en résidu sec inférieure à 500 mg/L, voire à 100 mg/L. Certaines eaux minérales affichant des teneurs en résidu sec largement supérieures à 1000 mg/L, il est donc important de ne les consommer que dans des circonstances particulières, voire sur prescription médicale.

La dureté de l’eau, c’est-à-dire sa teneur en calcium et magnésium, est aussi un critère de qualité important. Pour une bonne santé animale et humaine, il est recommandé de privilégier une eau douce, soit un TH (Titre hydrotimétrique) inférieur à 15.

L’eau potable et au-delà…

La notion d’eau communément appelée « potable » n’existe pas au sens réglementaire. Pour la consommation humaine, la réglementation parle « d’eau destinée à la consommation humaine » (EDCH), définie par décret et prenant en compte 31 critères physico-chimiques, microbiologiques et organoleptiques. Selon ces critères, une eau peut être non conforme, sans être pour autant considérée non consommable, ni cesser d’être distribuée. C’est une des limites de cette réglementation qui, par ailleurs, ne prend pas en compte les problématiques de toxicité chronique, ni les interactions toxicologiques (effets cocktail) et se base sur des tests réalisés in vitro ou sur des animaux de laboratoire.

Quant à l’eau destinée à l’abreuvement des animaux, elle ne répond (excepté pour les volailles) à aucune réglementation mais seulement à des recommandations, notamment en lien avec la charte des bonnes pratiques d’élevage.

Dans ce contexte, l’analyse d’eau est l’outil indispensable pour connaitre, voire améliorer la qualité de l’eau, qu’elle provienne ou non du réseau public. Concernant l’eau privée, issue de collecte ou de forage, cette analyse est obligatoire. Mais quelles substances analyser, quels seuils et critères retenir, quels protocoles respecter ? Jérôme CROUZOULON nous le présente en détail.

Au-delà des réglementations et recommandations, il existe une autre notion, basée sur une approche plus scientifique que réglementaire, celle d’une eau compatible avec le vivant et avec la santé, ou eau biocompatible. Parmi ces approches, on trouve celle de L.C. VINCENT (hydrologue) et J. ROUSSEAU (pharmacienne) qui, dans les années 50, ont travaillé sur les liens entre la mortalité due à certaines maladies graves et la qualité de l’eau, notamment sa forte minéralisation et les traitements chimiques par des produits oxydants (chlore). De leur travail est né le doute, toujours d’actualité, que l’on peut émettre sur le fait de traiter l’eau avec un produit hyper-oxydant (le chlore), néfaste pour la santé, tout en conseillant la consommation d’antioxydants (omégas 3 notamment) ! De ces mêmes études L.C. VINCENT identifiera les paramètres de bioélectronique qui portent aujourd’hui son nom, la BEV (Bioélectronique Vincent). La BEV est une conjonction de trois critères : le potentiel hydrogène (pH), le pouvoir d’oxydo-réduction (rH2) et la résistivité au courant électrique.

Ces critères définissent la notion d’eau biocompatible, lesquels étant :

Un pH compris entre 5 et 7, donc légèrement acide. Un rH2 compris entre 24 et 28, légèrement réducteur. Une résistivité comprise entre 5000 et 50 000 ohms (peu conductrice d’électricité) soit une minéralité comprise entre 10 et 100 mg/L. En synthèse, on peut dire qu’une bonne eau pour l’abreuvement des animaux doit être neutre (pH = 6.5), pure (minéraux < 100mg/L d’extrait sec), tempérée (entre 8 et 14 °C) et douce (TH entre 0 et 15).

Et en pratique ?

Une fois qu’on aura vu l’importance de la qualité de l’eau sur la santé humaine et animale, mais aussi sur la production (de lait notamment) et donc sur l’économie des exploitations, Jérôme CROUZOULON nous présentera les différents procédés de traitement de l’eau (purification et dynamisation), puis les différents modes de collecte et de stockage.

Purifier c’est éliminer et neutraliser. Éliminer de la matière organique, des substances chimiques, des polluants liés à l’activité humaine, des métaux en excès, du calcaire en excès. C’est aussi neutraliser, abaisser ou remonter le pH pour approcher un pH de 6.5. Il existe pour cela plusieurs méthodes expliquées en détail dans les vidéos (filtration, désinfection…).

Autre procédé de traitement de l’eau, la dynamisation. Dynamiser l’eau c’est d’abord améliorer sa structure, la rendre apte à se charger d’informations et lui redonner sa vitalité. Là aussi, les différentes techniques sont présentées en détail par J. CROUZOULON.

Avec des périodes de sécheresse plus nombreuses, plus longues et plus intenses, l’enjeu de la collecte et du stockage de l’eau en agriculture est crucial. Mais quelle eau collecter, l’eau de pluie ou une eau souterraine ? Ces eaux collectées doivent-elles être traitées ? Quelle réglementation s’applique ? Et enfin comment la stocker ? Avant de se lancer dans des investissements qui peuvent être lourds, il est important de se poser les bonnes questions sur les besoins et l’usage de cette eau, et donc les volumes à stocker. Chaque mode de stockage a ses avantages et ses inconvénients, tous les matériaux utilisés ne se valent pas, certains peuvent même être toxiques (poches de stockage enduites de PVC). Une fois ces choix posés, il faut ensuite penser au matériel de distribution pour un usage à la fois pratique et optimal pour les conditions d’abreuvement des animaux.

Quelle eau faire boire aux animaux ? La question peut paraître simple au premier abord. Grâce à cette série de vidéos, on comprend qu’elle est au contraire très complexe autant que passionnante. Complexe parce que l’eau l’est en elle-même et n’a sans doute pas encore livré tous ses secrets. Mais aussi, parce que la qualité de l’eau, premier constituant de nos organismes, a des incidences multiples sur notre santé et celle des animaux d’élevage, bien que ceux-ci ne soient pas encore parfaitement connus.

À une époque où, dans les pays les plus riches, il suffit de tourner un robinet pour obtenir une eau consommable, malgré des limites et des imperfections, on a souvent oublié à quel point l’eau est précieuse et vitale. Mieux connaitre cette matière et comprendre les enjeux de préservation de sa qualité c’est aussi ce que permet cette série de vidéos.

Les questions fréquentes

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