Bien valoriser les prairies permanentes en élevage allaitant

Qu’est-ce qu’une graminée et comment pousse-telle ? Quelle est la typologie des différentes prairies permanentes et leur flore propre ? Comment utiliser le calendrier fourrager pour intervenir aux bons stades ? Comment arbitrer entre pâturage et stocks ? Il reste d’importantes marges de manœuvre pour optimiser la gestion des prairies, l’enjeu est crucial à l’heure où il faut faire des stocks pour l’hiver mais aussi pour les périodes de sécheresse estivale.

La formation comprend

  • 27 vidéos - 4h24
  • 3 quiz et 75 questions pour vérifier vos acquis

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1 juil. 2024

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Le programme

  • Module 1 : Qu’est-ce que l’herbe ?
    • Introduction : quelles sont les zones géographiques concernées ?2min
    • Fonctionnement des graminées13min
    • Facteurs qui influencent le tallage6min
    • Système racinaire et effet du surpâturage10min
    • Conclusion module N°11min
    • Quiz10 questions
  • Module 2 : Typologie de la flore de nos prairies
    • Évolution qualitative et quantitative des prairies permanentes10min
    • La flore des prairies permanentes10min
    • Typologie fonctionnelle des prairies permanentes13min
    • Conclusion module N°21min
    • Quiz du module 27 questions
  • Module 3 : Maîtriser le calendrier fourrager
    • Qu’est-ce qu’un calendrier fourrager ?10min
    • Base 200°C : Fertilisation NPK18min
    • Ph et efficacité des engrais3min
    • Base 350° : Pâture14min
    • Mise à l’herbe et stock sur pied10min
    • Préconisations pour la pâture5min
    • Base 500° : notion de déprimage et d’étêtage10min
    • Base 800° : récolte précoce6min
    • Base 1200° : récolte tardive2min
    • Conclusion module 31min
    • Quiz du module 318 questions
  • Module 4 : Mieux valoriser les prairies permanentes
    • Définir la qualité d’un fourrage et la valeur des stocks24min
    • Liens entre système fourrager et période de vêlage15min
    • Équilibre entre stocks hivernaux et pâtures5min
    • Quels Systèmes fourragers pour l’élevage et l’engraissement ?15min
    • Déterminer les surfaces en récolte11min
    • Déterminer les surfaces en pâturage11min
    • Différentes façons de gérer le pâturage21min
    • Constituer ses lots à la pâture13min
    • Quiz du module 423 questions

Le programme complet

  • Module 1 : Qu’est-ce que l’herbe ?
    • Introduction : quelles sont les zones géographiques concernées ?2min
    • Fonctionnement des graminées13min
    • Facteurs qui influencent le tallage6min
    • Système racinaire et effet du surpâturage10min
    • Conclusion module N°11min
    • Quiz10 questions
  • Module 2 : Typologie de la flore de nos prairies
    • Évolution qualitative et quantitative des prairies permanentes10min
    • La flore des prairies permanentes10min
    • Typologie fonctionnelle des prairies permanentes13min
    • Conclusion module N°21min
    • Quiz du module 27 questions
  • Module 3 : Maîtriser le calendrier fourrager
    • Qu’est-ce qu’un calendrier fourrager ?10min
    • Base 200°C : Fertilisation NPK18min
    • Ph et efficacité des engrais3min
    • Base 350° : Pâture14min
    • Mise à l’herbe et stock sur pied10min
    • Préconisations pour la pâture5min
    • Base 500° : notion de déprimage et d’étêtage10min
    • Base 800° : récolte précoce6min
    • Base 1200° : récolte tardive2min
    • Conclusion module 31min
    • Quiz du module 318 questions
  • Module 4 : Mieux valoriser les prairies permanentes
    • Définir la qualité d’un fourrage et la valeur des stocks24min
    • Liens entre système fourrager et période de vêlage15min
    • Équilibre entre stocks hivernaux et pâtures5min
    • Quels Systèmes fourragers pour l’élevage et l’engraissement ?15min
    • Déterminer les surfaces en récolte11min
    • Déterminer les surfaces en pâturage11min
    • Différentes façons de gérer le pâturage21min
    • Constituer ses lots à la pâture13min
    • Quiz du module 423 questions

Les objectifs

  • Comprendre le fonctionnement d’une graminée
  • Comprendre la typologie fonctionnelle des prairies permanentes
  • Connaître le principe du calendrier fourrager
  • Savoir quelles interventions faire aux différents stade (200, 350, 500, 800 et 1200 °C)
  • Savoir calculer ses stocks « en herbe »
  • Savoir adapter son système fourrager selon la date de vêlage
  • Connaître les différentes façons de gérer le pâturage

Pré-requis

  • Aucun pré-requis n'est nécessaire

Public cible

  • Éleveurs allaitant zone alt. 200-500m
  • Porteurs de projet d’installation en agriculture
  • Élèves de l’enseignement agricole
  • Conseillers élevage allaitant

Extrait gratuit

Lien entre système fourrager et période de vêlage

Expert - Auteur de la formationBien valoriser les prairies permanentes en élevage allaitant

Formateur de la formation

Eric BRACONNIER

Dix ans d’expérience dans la valorisation de l’herbe

Après un BTS Productions Animales, Éric BRACONNIER, s’oriente vers un Certificat de Spécialisation Informatique. Au cours de son stage, il met en place un logiciel de gestion des inséminations. Tout au long de sa carrière, il n’aura de ce...

Résumé de la formation


Vive la prairie permanente en élevage allaitant !

La prairie permanente est en France une ressource essentielle de vastes régions d’élevage qui produisent des animaux principalement à l’herbe. Cette prairie est un système complexe et divers encore insuffisamment connu des éleveurs eux-mêmes et des techniciens. Il s’ensuit des pertes de matière organique nutritive pour les troupeaux allaitants. En valorisant mieux la ressource en herbe, l’éleveur pourra réaliser des économies substantielles. Outre cet enjeu d’économie de la production, n’oublions pas l’enjeu écologique : la prairie permanente conserve les sols, favorise la biodiversité animale et végétale, capte le carbone, atténue les inondations. Elle offre une alternative crédible aux systèmes intensifs. Il y a aussi un enjeu paysager pour tous les amoureux de la campagne. Enfin, produire à l’herbe est un enjeu commercial face à une opinion publique qui s’interroge sur la consommation carnée. Encore faut-il la produire de façon raisonnée ; ce n’est pas si facile.

Vive la prairie permanente !

Dans un cours en ligne passionnant, clair et pratique, sur la plateforme Agrilearn , Éric BRACONNIER, conseiller élevage en zone charolaise, nous fait découvrir les plantes qui peuplent la prairie permanente, en particulier les graminées, et une typologie des prairies. Il explique ce qu’est un calendrier fourrager et l’aide que cet outil peut apporter dans la gestion par l’éleveur de son système fourrager plus ou moins extensif, voire quelque peu intensifié. Avec lui, nous voyons mieux comment arbitrer entre le pâturage et la constitution de stocks hivernaux. Son message s’adresse principalement aux éleveurs de la région Centre-France, de la Bourgogne au sud Limousin, où domine l’élevage herbager avec beaucoup de prairie permanente et éventuellement de la prairie temporaire, à une altitude allant de 200-500 m, région marquée par une sécheresse estivale mais toutefois en recherche d’autonomie fourragère. Gérer son système fourrager suppose de tenir compte des caractéristiques de sa région qui conditionnent la courbe de production d’herbe.

Un tiers de l’herbe est gaspillé !

La saison de pâturage est plus longue que la saison hivernale ; l’alimentation des animaux devrait y être conduite avec la même attention pour qu’ils disposent de quoi couvrir, toute l’année, leurs besoins en quantité et en qualité.

L’herbe pousse toute seule, au moins le pense-t-on, en abondance, valorisable par les animaux. Toutefois, ne nous y trompons pas, la prairie permanente n’est pas naturelle mais liée à l’activité humaine qui gère la pâture, la fauche et la fertilisation. Or 30 à 40 % de l’herbe est gaspillée. On peut donc améliorer sensiblement cette médiocre performance. Comment ? : notre expert nous ouvrira des pistes où chaque éleveur trouvera le chemin qui correspond le mieux à son exploitation et à ses objectifs. Mais auparavant, il nous rappelle comment fonctionne une prairie permanente.

Dynamique de la prairie permanente

La prairie permanente est peuplée d’une grande quantité de plantes différentes dont la composition varie selon la nature du sol, l’altitude, l’exposition, la pluviométrie, le mode d’exploitation. Dans la région Centre-France qui nous intéresse ici, ce sont les graminées (ou Poacées) qui dominent, accompagnées de légumineuses, en particulier le trèfle blanc. Une typologie des prairies permanentes permet d’y voir plus clair. Nous y reviendrons car cela conditionne le mode d’exploitation.

La prairie est un système dynamique qui refait ses racines au printemps et se renouvelle par deux modes de reproduction : sexuée et végétative. La première provient des graines innombrables contenues dans le sol. La seconde domine dans les pâtures car les graminées y sont les plus actives. Leur système racinaire, concentré surtout dans les dix premiers cm du sol, et leur système foliaire sont en effet reliés par le plateau de tallage où dorment les bourgeons qui, après la période hivernale vont se réveiller et donner de nouvelles talles, c’est-à-dire de nouvelles plantes. La talle mère et ses talles filles forment une touffe. L’activité de l’éleveur va favoriser le nombre de touffes et donc la densité de la prairie. Les ressources nécessaires au tallage sont la lumière (les jours rallongent), la chaleur qui succède aux gelées, l’eau et les nutriments produits par l’action des microorganismes du sol qui minéralisent la matière organique. Ils sont d’autant plus actifs que le milieu est humide et réchauffé.

Certaines talles sont reproductives : elles porteront une tige et un épi ; d’autres sont végétatives : des feuilles seulement, surtout abondantes dans les repousses. Or les talles reproductives ont besoin de beaucoup d’énergie, faute de quoi le tallage s’arrête. D’ailleurs, la moitié des talles émises au printemps disparaissent. C’est « la crise du tallage ». Le dactyle y est particulièrement sensible. La destruction de l’épi fait aussi mourir la talle mais relance le tallage. Nous verrons plus loin que le surpâturage nuit au redémarrage de la prairie, même si le paturin des prés et la luzerne y résistent mieux que d’autres espèces.

Dynamique de la production

La production fourragère s’apprécie en quantité (tonnes de matière sèche/hectare) et en qualité (énergie, protéines et encombrement). En matière quantitative, elle peut être représentée par une courbe qui montre un pic élevé au printemps (70 à 75 % de la matière sèche produite ) et un pic moins important à l’automne.

Quant à la qualité, elle diminue du printemps à la fin de l’été (et augmente à la repousse) car la plante fabrique, au fur et à mesure des stades végétatifs, de plus en plus de cellulose moins digestible que l’herbe jeune. Le ruminant est apte à digérer la cellulose mais plus le taux de fibre est important, plus s’allonge le temps de digestion. C’est pourquoi on parle d’encombrement du rumen. Pourtant un certain encombrement est nécessaire à la rumination et au bon fonctionnement de la flore du rumen. Tout un équilibre à trouver, différent selon l’âge, le stade reproductif et la production attendue des animaux qui ont des besoins alimentaires toute l’année, variables néanmoins, alors que la production d’herbe, elle, est très saisonnière.

Pour une valorisation optimum de la prairie et la couverture constante des besoins des animaux, l’éleveur adapte ses pratiques aux stades végétatifs qu’il repère en mesurant la hauteur de l’herbe, en observant la végétation environnante et en suivant sur Internet la somme des températures du secteur. Ces indicateurs dépendent du type ou des types de prairie permanente présents sur la ferme. Comment les distinguer ? C’est l’objet de la typologie.

Typologie fonctionnelle : 5 types de prairie permanente

La typologie mise au point par l’INRAE est fondée sur la flore observée dans la prairie. Parmi la cinquantaine d’espèces majoritairement présentes, mono et dicotylédones, on se focalise principalement sur les premières, les graminées. Cinq ou six espèces à feuilles larges font plus de 50 % de la biomasse. Les plus fréquentes : flouve odorante qui embaume le foin, vulpin des prés (très précoce mais boudé en pâture), pâturin des prés, ray-grass endémique, crételle, dactyle (refus dès la montaison), fétuque (feuilles larges), agrostis (tardif), houlque laineuse, fléole, intéressante car très tardive. Légumineuses (Fabaceae) : trèfles, lotiers, sainfoin… Certaines plantes se comportent de façon assez proche ; dominantes, elles caractérisent une prairie dont on peut dégager pour nos régions quelques types simples.

• Type A : plantes à feuilles larges : vulpin, houlque, flouve, ray-grass. • Type B : plantes assez volumineuses : dactyle, fétuque élevée, pâturin des prés, fétuque des prés, fromental. • Type b : plus tardives : houlque des prés, agrostis, fétuque des prés, moins larges et moins productives. • Type C-D : port moins imposant, moins productives, moins gourmandes en ressources : fétuque rouge, fétuque ovine, crételle, pâturin de Chaix, brachypode. • Type E : très caractéristique par ses plantes économes, beaucoup moins productives : pâturin annuel, brome mou.

Pour caractériser une prairie, opération très technique, il faut le reconnaître, on repère les plantes présentes, on compte le nombre de pieds et on pèse la biomasse qu’ils représentent sur un m2 représentatif ou sur plusieurs dispersés. Cela permet d’identifier le type dominant à plus de 66 %. Dans la pratique, en zone Centre-France, on considère ensemble A-B, d’une part, et C-D d’autre part.

Une prairie A ou AB arrive au stade « épi à 10 cm » lorsque la somme des températures moyennes journalières cumulées depuis le 1er février atteint 500 à 600°C. Épiaison entre 700 et 1000°. Floraison entre 800 et 1200°. Le démarrage est rapide, le pic de production précoce et productif, avec une forte consommation de nutriments du sol.

Le type b arrive au stade épi à 10 cm à 700°, floraison à 1600°.

Les types CD indiquent une prairie tardive à très tardive avec une épiaison à 1100°. Le temps d’usage est plus long et on risque peu d’être débordé par l’herbe. Son potentiel, bien sûr, est plus faible.

Ni bonnes ni mauvaises, ces différentes prairies avec leurs spécificités ont chacune son intérêt et son mode optimum de valorisation. Sur la même exploitation on observera un décalage de production qui permettra à l’éleveur d’organiser la pâture des animaux, selon les parcelles en coteau exposé au sud, en plateau, en fond de vallée froid, selon que le terrain est plus ou moins profond, riche, humide, séchant, portant sous le pied des animaux… L’éleveur pourra en outre jouer sur l’apport de matière organique et, éventuellement, de fertilisant minéral, pour étaler les pics de production.

Connaître la flore pour la valoriser au mieux

L’ensemble de ces interventions pourra être établi à l’avance sur un calendrier fourrager calé sur les sommes de température (et non sur les dates, trop variables selon les années) qui permettra à l’éleveur de produire de la qualité, de ne pas être pris au dépourvu, et qu’il ajustera au fur et à mesure. La quantité récoltée dépend, elle, de la pluviométrie et des nutriments du sol disponibles pour les plantes.

On comprend donc que la connaissance de la flore est importante. Le technicien peut aider l’éleveur à établir la typologie de ses parcelles. Les types A et AB sont les plus représentés dans la grande région Centre-France. Elles servent de base à la suite de l’exposé. Par ailleurs, des références locales de productivité et de chargement peuvent aider l’éleveur à prendre en main son système fourrager.

Conduire son système fourrager, rechercher l’autonomie

Les surfaces de la ferme dévolues à l’alimentation du ou des troupeaux constituent la base de ce qu’on appelle le système fourrager (ensemble cohérent et régulé d’éléments en interaction). L’éleveur intervient dans ce système en faisant pâturer les animaux, groupés par lots, en pratiquant des récoltes mécaniques, en apportant des fertilisants organiques et, éventuellement, minéraux, parfois des amendements pour régulariser le pH, en ensemençant certaines parcelles, en réalisant divers travaux d’entretien comme le broyage des refus, l’épandage des bouses, l’entretien des clôtures, des haies, des abris et des points d’eau. Son rôle est essentiel dans la maîtrise du système, avec un souci d’économie, de facilité de travail, de santé du troupeau, de bien-être animal et d’écologie.

À ce propos, l’autonomie est dans l’air du temps ; le système fourrager en zone herbagère peut y prétendre et en valoriser l’image. S’agit-il d’autonomie fourragère ou, plus radicale, d’autonomie alimentaire (sans achat de concentrés) ? Avant de poursuivre l’un ou l’autre de ces objectifs, l’éleveur doit en mesurer la faisabilité sur sa ferme et l’impact économique. Selon E. BRACONNIER, l’autonomie totale est un défi souvent très (trop) coûteux, en particulier pour certaines catégories d’animaux à haut niveau de besoins. Il va donc falloir arbitrer. C’est le rôle de l’éleveur.

Conduire son système fourrager vise à mettre à disposition de toutes les catégories d’animaux présents sur la ferme, des fourrages en quantité et en qualité, répondant à leurs besoins alimentaires. Plus simple à dire qu’à faire ! L’herbe sur pied et les stocks récoltés doivent nourrir les animaux d’élevage au pâturage et à l’étable, ainsi que les animaux à l’engraissement : vaches de réforme, génisses, broutards et taurillons dont la proportion est plus ou moins importante selon le type d’exploitation. Pour ce faire, l’éleveur estime les besoins des animaux et la production des surfaces fourragères. Il doit en outre assurer la sécurité du système

Pour conduire le système fourrager, l’éleveur se fixe des objectifs en matière de mise sur le marché des produits de son troupeau, ce qui conditionne la ou les périodes de vêlage, en matière aussi d’autonomie fourragère et alimentaire et donc de chargement. Ces éléments, d’ailleurs, sont liés. Il détermine quelles surfaces mettre à la pâture, quelles parcelles récolter, selon quels modes de récolte, à quel stade. Il détermine les surfaces à mettre éventuellement en culture : pairies temporaires, céréales, maïs, protéagineux, les modes et périodes de récolte de l’herbe. Il prévoit la fertilisation organique et minérale. Chacun de ces choix requiert du matériel, des équipements et une organisation. Le découpage des parcelles et les possibilités d’abreuvement en font partie.

Des objectifs d’exploitation à la stratégie de récolte et à la sécurité fourragère

Qualité ou quantité, que privilégier ? La stratégie de récolte dépend de la situation globale de l’exploitation. L’éleveur a-t-il besoin de faire beaucoup de quantité parce qu’il craint d’en manquer pour nourrir ses animaux ? Il a peut-être intérêt à attendre un peu pour récolter davantage de matière sèche, quitte à distribuer des concentrés en complément. Si au contraire il dispose de beaucoup de surface de fauche (parcelles éloignées, par exemple) avec un chargement peu élevé, il a sans doute intérêt à faire plus de qualitatif en récoltant plus tôt.

Le système fourrager doit être sécurisé pour faire face à un hiver plus long que d’habitude ou à une sécheresse estivale rude. Il faudrait, par sécurité, prévoir de garder au printemps 15 à 20 % de stocks disponibles.

Besoins alimentaires des bovins, densité énergétique de la ration

Le besoin qualitatif global d’un troupeau d’élevage de vaches allaitantes se situe aux environs d’une densité énergétique (DE) d’environ 0,6 (voire même à peine 0,5 pour les vaches adultes). Une laitonne en forte croissance demande plutôt 0,7, une primipare après vêlage ± 0,65, primipare avant vêlage ± 0,56, une vache de 750 kg en milieu de gestation ± 0,4. La densité énergétique se mesure en UF/UEB. C’est un indicateur pertinent de la valeur d’un fourrage. Les UF (unités fourragères) indiquent la valeur énergétique et les UEB (unités d’encombrement bovines) indiquent la place du fourrage dans la panse du ruminant.

Le concentré est indispensable durant la période de croissance. Les génisses doivent donc être séparées des vaches et nourries avec les meilleurs fourrages.

Le stock de fourrage conservé est constitué de foin (DE ± 0,5), d’ensilage d’herbe précoce ou enrubannage (DE ± 0,7) , éventuellement de maïs fourrager (DE ± 0,9). Le foin seul, sauf fauché précocement et ventilé, n’est pas suffisamment dense. Il faut y rajouter de l’énergie et aussi des protéines. Mais en associant ensilage d’herbe et foin, on peut couvrir les besoins qualitatifs du troupeau d’élevage. Quant au maïs, trop dense pour des animaux d’élevage, il faudrait y ajouter de la paille (DE ± 0,2), ce qui n’est guère cohérent.

Un système tout foin plus concentré peut se justifier par le faible coût du foin. On peut limiter l’achat de protéines par de la luzerne. Mais un foin trop tardif, au stade égrainage (DE ± 0,45) est trop faible en valeur alimentaire et trop encombrant : les vaches en mangent moins. C’est « la double peine », nous dit Éric BRACONNIER.

Quant aux animaux à l’engraissement, c’est tout à fait différent ; ils ont besoin d’une densité énergétique d’environ 0,9. S’ils sont en pâture, il faut complémenter la ration. L’herbe jeune est assez riche mais manque d’encombrement. À l’auge, un régime ensilage d’herbe nécessite 5 à 7 kg de complémentaire. Le maïs est intéressant, complémenté en protéines achetées ou, mieux, produites. N’oublions pas que le tourteau de soja vient principalement du Brésil où il contribue à la déforestation et aux malheurs des peuples autochtones. L’éleveur dans sa ferme est relié au monde.

Magie de l’herbe verte !

Le pâturage est la période la plus longue et celle qui convient le mieux aux animaux, sauf sécheresse estivale sévère. Aucun aliment ne vaut l’herbe verte (densité énergétique au printemps ± 0,9) et puis le plein air est plus sain que l’ambiance plus ou moins confinée de l’étable. Donc priorité à la pâture dans le système fourrager, en particulier pour les animaux d’élevage, quitte à compléter par quelques achats le stock hivernal, si nécessaire. Affecter à chaque lot d’animaux une surface adéquate pour que l’herbe soit toujours entre 6 et 15 cm. Au-delà, baisse de qualité, montée en épis, refus. Une herbe jeune est toujours privilégiée par les animaux.

En pâture, les vaches consomment journellement environ 2 kg de matière sèche (MS) par 100 kg de poids vif. La prairie produit entre 4 et 8 t de MS/ha. La productivité dépend du type de prairie, de la fertilisation et des conditions météo.

L’éleveur devra mettre un lot d’animaux en pâture dans une surface permettant de couvrir leurs besoins au printemps et d’avoir encore un peu d’herbe en juin pour attaquer l’été. Le stock d’herbe « sous les pattes des bêtes » c’est pour 30 à 45 jours, pas plus. Inutile de gaspiller l’herbe qui, non exploitée, se détruit. Les animaux touchent rarement aux refus.

Les vaches en état peuvent sans inconvénient majeur passer un mois d’été, voire 6 semaines, avec peu de choses à manger. Sauf pour les vêlages d’automne qui nécessitent de garder les vaches en état tout l’été, donc de les nourrir en conséquence, d’autant que la mise en reproduction aura lieu en régime hivernal. Plus on fait vêler tôt, plus on aura besoin de fourrages de qualité. Les besoins du troupeau d’élevage diffèrent donc sensiblement selon la période de vêlage.

Définir le niveau de chargement

Le chargement, c’est-à-dire le nombre d’UGB/ha est un critère essentiel du système fourrager. Plus un système est chargé, plus il est complexe, c’est une évidence, associant différentes périodes de récolte, différents types de fourrages, donnant une valeur alimentaire du stock hivernal de meilleure qualité que dans un système extensif basé sur du foin. Attention à rechercher une qualité qui corresponde aux besoins des animaux : ni trop, ni trop peu. La période de vêlage influe, rappelons-le, sur le chargement de même que la proportion d’animaux à l’engraissement ; la quête d’autonomie fourragère également, ainsi que le poids moyen des vaches, la durée de l’hiver, la portance des sols et leur résistance à la sécheresse. Les sols les plus gras et riches sont souvent les moins portants en printemps humide. Il faudra rentrer les bêtes et quand on pourra les ressortir, 10-15 jours plus tard, on risque d’être débordé par l’herbe avec beaucoup de gaspillage à la clé.

Définir un niveau de chargement va déterminer tout le système fourrager, à commencer par le type de pâturage : libre, raisonné, tournant, dynamique.

Adapter la stratégie fourragère au chargement

En système d’élevage sans engraissement, le chargement moyen se situe entre 1,1 et 1,7 UGB/ha de surface fourragère. Si une prairie fournit facilement 5,7 t MS/ha, l’objectif d’autonomie demandera 8,8 tonnes pour un chargement élevé. La fertilisation devient alors nécessaire mais elle exige un potentiel suffisant des sols pour valoriser l’engrais. L’éleveur est obligé d’adapter le chargement au potentiel de la ferme.

Plus la surface est chargée, plus les stocks hivernaux sont complexes : si le chargement se limite à 1,1 UGB/ha de prairie produisant 5,7 t MS, le foin doit suffire, sur 35-40 ares de fauche. Il reste 56 ares à la pâture. Est-ce que ça suffit ? Sans doute.

Si le chargement est à 1,5 pour les animaux d’élevage, le stock hivernal sera constitué de 40 % foin, 50 % ensilage d’herbe, 10 % maïs. Pour être autonome, il faut introduire des parcelles qui produisent 12-15 t MS/ha.

Si le chargement monte à 1,7 UGB/ha en troupeau élevage, la ration comprendra peu de foin, beaucoup d’ensilage d’herbe et du maïs avec sans doute un manque de fibres. Un bon ensilage d’herbe n’est pas forcément le plus riche : il dépend de sa part dans la ration. S’il domine, ensiler un peu tardivement à 950°C est suffisant, pour avoir des fibres et du rendement. En revanche, si la ration contient seulement 25 % d’ensilage d’herbe, celui-ci doit être excellent avec un maximum de protéines et d’énergie ; c’est alors le foin qui apportera les fibres. Parfois un foin tardif (1300-1400°) est intéressant pour mettre de la fibre dans les rations d’hiver plutôt que de la paille.

Par ailleurs, l’ensilage d’herbe récolté en mai dans des parcelles à bon potentiel ramène une grande surface en pâture de repousses mi-juin, alors que la repousse de foin de fin juin ne se retrouve guère avant mi-septembre.

Le chargement impose donc des stratégies fourragères. Toutefois, la seule notion de chargement n’est plus suffisante car les vaches, aujourd’hui, sont plus lourdes, avec des périodes de vêlage variées, des veaux d’automne qui pèsent 350-400 kg à la mise à l’herbe au lieu de veaux de 200 kg dans le vêlage traditionnel de fin d’hiver. L’éleveur est donc conduit à suivre de très près la pousse de l’herbe ; il la mesure à l’herbomètre et peut estimer au plus près le nombre de jours de pâture en s’aidant des tableaux de consommation journalière établis par ARVALIS .

Définir une surface de base du pâturage

Dans son système fourrager, l’éleveur dévolue à la pâture un certain nombre de parcelles qui constituent la surface de base de pâturage de printemps. Les autres sont réservées aux stocks hivernaux et de sécurité. Cette distinction n’empêche pas quelques écarts, par exemple déprimer rapidement en début de printemps une parcelle de fauche ou faire pâturer des repousses précoces, voire, à l’inverse, fermer une parcelle de pâture lorsque la pousse de l’herbe menace de déborder les animaux, et ensuite la faucher. Ce sont des ajustements, plutôt à la marge mais importants qui témoignent d’une bonne maîtrise du système.

Changer de système fourrager ?

Si l’éleveur choisit de le faire pour modifier la structure du troupeau, la période de vêlage, gagner en autonomie, modifier ses conditions de travail ou autre raison, il serait prudent d’y aller pas à pas plutôt que brutalement car la maîtrise d’un système fourrager demande plusieurs années, voire dix ans, nous dit Éric BRACONNIER. Quand on le maîtrise, en revanche, on peut l’affiner, par exemple en introduisant une nouvelle culture, en modifiant un peu le parcellaire.

En conclusion, le système fourrager a souvent beaucoup plus besoin d’énergie que de protéines. Il convient donc de couvrir d’abord les besoins en MS puis en énergie et enfin en protéines. Voyons à présent comment intervenir dans la production de fourrages.

Produire et récolter des fourrages selon un calendrier fourrager

Un fourrage idéal, sur pied ou conservé, devrait, lorsqu’il est disponible en libre-service, couvrir les besoins des animaux. Un rêve rarement réalisé d’autant que les différentes catégories d’animaux n’ont pas les mêmes besoins qualitatifs. Mais on cherche à s’en rapprocher en s’aidant des outils disponibles : typologie des prairies, somme des températures, pâturage tournant, fertilisation, modes de récolte et conservation, calendrier fourrager. Ainsi, on s’efforcera de fournir aux animaux, toute l’année, un fourrage de bonne qualité, bien ingéré, digestible et bien distribué pour que les bêtes puissent en profiter au mieux de leur santé et de leur productivité.

Nous savons que la valeur alimentaire de l’herbe diminue quand elle croît. Le calendrier fourrager doit donc orienter la récolte au stade optimum qui déterminera la quantité d’énergie et de protéines disponibles dans l’exploitation. Sur l’équivalent de 100 t de foin, on a pu observer par analyses l’équivalent de 13 t d’orge perdues entre le groupe de tête et le groupe de queue. Et en matière de protéines, on allait de 36 g de PDI (protéines digestibles dans l’intestin) à 66 g, soit pour 100 t de foin, l’équivalent de 2 à 3 ha de foin de luzerne. L’écart est énorme.

Au-delà du stade de récolte, les techniques de récolte ont aussi une forte influence. Le foin perd à la récolte 20 à 25 % de la valeur de l’herbe : on perd les feuilles, c’est-à-dire le meilleur.

Hormis les épandages d’automne-hiver, le calendrier fourrager qui planifie les interventions sur chaque parcelle ou groupe de parcelles a pour fil rouge le cumul des températures. Suivons-le pas à pas.

Fertilisation organique et amendements calciques

Les effluents animaux sont épandus généralement en automne ou début d’hiver, ce qui permet une bonne décomposition et favorise la vie du sol. Un fumier apporte 3-4 unités de phosphore par tonne. Un apport de 10 tonnes couvre les besoins de la prairie. Le fumier de bovins apporte en outre 5-6 unités de potasse par tonne ; les 60-80 premières unités sont très efficaces ; ne pas dépasser 120 unités.

Ainsi, 10-15 tonnes de fumier de bovins couvrent les besoins de la prairie en P et K. En revanche, l’azote du fumier est largement perdu par volatilisation quand on le remue.

Si le potentiel de la prairie est suffisant, la fertilisation minérale n’est pas forcément nécessaire puisqu’on dispose déjà de la fertilisation organique. Elle peut toutefois pleinement se justifier en dose limitée (20 à 40 unités d’azote) pour booster le démarrage de la végétation en fin d’hiver

En ce qui concerne le pH du sol, l’optimum se situe entre 5,5 et 6,5 pour la vie du sol et l’efficacité des nutriments mis à disposition de la plante. Le pH est un facteur déterminant de sélection des plantes. On observe toutefois une évolution dans une prairie au cours de l’année et une hétérogénéité sur la même parcelle. Mieux vaut donc faire les analyses de terre en hiver, toujours à la même période. Les prélèvements se font sur la terre de surface (10 premiers cm).

Fertilisation minérale à 200°C

C’est en fin d’hiver, lorsque les jours rallongent et que la température s’élève, que les plantes ont besoin de nutriments, en particulier d’azote, puisés dans le sol, pour repartir en végétation. Quand on fait des fauches précoces, fin avril, tout début mai, après 6 à 8 semaines de pousse, au stade végétatif adéquat, il faut que la quantité ramassée soit suffisante. La fertilisation aide à augmenter la densité de l’herbe, c’est-à-dire le nb de pieds au m2, donnant une bonne couverture du sol (protectrice contre l’érosion et le dessèchement) et un potentiel de rendement accru. Un cm de pousse apporte 200 à 300 kg de MS/ha en prairie de type A ou AB.

Le cumul des températures journalières à 200°C depuis le 1er janvier indique le moment optimum pour une fertilisation azotée de 20 à 40 unités. Plus tôt, il y a des pertes par lixiviation ; plus tard, on observe peu d’action sur le tallage mais une accélération de la pousse. Le site d’ARVALIS donne des indications quant au choix des engrais.

Sur repousses quelques jours après pâturage ou après fauche, certains éleveurs apportent une dose d’azote. Sur prairie temporaire, l’apport d’azote minéral est quasi indispensable, selon Éric BRACONNIER.

Pâture à partir de 350°C

Pour la suite du calendrier fourrager, la somme des températures se cumule à partir du 1er février. La mise à l’herbe intervient vers 300 à 350°. Ce seuil est indicatif. À partir de là, en trois semaines, le rendement peut exploser.

L’éleveur peut être tenté, quand la météo est favorable en mars et le sol suffisamment portant, de sortir les animaux plus tôt. Mais là, attention, car les animaux consomment à 4 cm et en dessous les réserves immédiatement disponibles pour les plantes, obérant durablement la pousse de l’herbe. Le minimum se situe vers 5-6 cm. La différence est subtile.

S’il ne craint pas d’être débordé par l’herbe sur la surface de base dévolue à la pâture, l’éleveur peut mettre un lot d’animaux quelques jours à déprimer une parcelle destiné à la fauche mais avant les 500° (avant l’épi à 10 cm) si on veut éviter de couper les épis qui ont entamé la montaison. Dans ce cas, ce serait de l’étêtage, une pratique qui provoque des repousses feuillues.

Pour ménager une transition alimentaire nécessaire au renouvellement de la flore du rumen et éviter de trop fortes diarrhées à la mise à l’herbe, l’éleveur a intérêt à distribuer du foin. Les animaux tardent à le manger car l’herbe est plus appétente mais ils finissent par y venir.

Plus tard, le broyage des refus suscite une dynamique de repousse en donnant au plateau de tallage de la lumière qui accélère le redémarrage des plantes.

500° : retrait des prés de fauche

Il est temps, à 500° de températures cumulées, de retirer les lots d’animaux mis en déprimage de parcelles destinées à la fauche. Sinon, ils étêtent la majeure partie des graminées, en prairie de type A ou AB.

Récolte précoce à 700-800°

C’est le moment de se préparer à récolter en guettant la météo. À ce stade, on ne peut plus faire pâturer des parcelles en 1er passage, au risque de gros gaspillages et de refus, à moins de conduire le pâturage au fil, à la rigueur. C’est le moment d’effectuer une récolte précoce en ensilage ou plutôt enrubannage à 50-55° de MS. C’est la fin de montaison. Le fourrage est de très bonne qualité mais avec encore un faible encombrement et beaucoup d’azote soluble ; il faudra donc le rationner à la distribution, avec une dérouleuse, et équilibrer la ration en regardant les bouses. La météo à cette période est capricieuse.

1200°C : récolte au stade floraison

Au stade floraison, la météo est en général suffisamment clémente pour faire du foin. La plage favorable dure environ 8-10 jours.

1400°C : stade égrainage

Les prairies de type A arrivent à l’égrainage et perdent très rapidement de la valeur. Les foins sont secs rapidement avec un fort niveau d’encombrement dans la panse mais peu de valeur alimentaire.

Les différentes étapes que nous venons de parcourir ne doivent pas prendre l’éleveur au dépourvu car les « fenêtres de tir » ouvertes par la pousse de l’herbe et la météo sont souvent assez courtes. Le matériel et l’organisation doivent être prêts. C’est tout l’intérêt du calendrier fourrager. Même si l’herbe pousse toute seule, c’est l’éleveur qui conduit son système fourrager, à partir de ses objectifs de conduite du troupeau, d’autonomie et de chargement, en intervenant tout au long de la saison de pâturage : constitution des lots d’animaux, déplacement sur les parcelles, conduite du pâturage, récolte en enrubannage, ensilage et foin, aux bons stades, fertilisation. Il connaît la flore et la typologie de ses prairies, tient compte de la portance du sol et des caractéristiques de chaque parcelle qu’il entretient régulièrement. Attentif à l’état de ses animaux, il intervient en arbitrant entre différentes options. Il bénéficie de l’aide des conseillers et des différents outils disponibles sur la ferme et sur Internet, y compris des applications sur smartphone. Gageons que les informations rassemblées dans cet article et le cours en vidéo plus détaillé d’Éric BRACONNIER contribuent à mieux valoriser les prairies permanentes, cette richesse magnifique de grandes régions d’élevage. Une richesse qu’il convient aussi de valoriser en matière d’image dans l’opinion publique.

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