Techniques alternatives en protection du vignoble

Obtenez des raisins sains et de qualité grâce aux techniques alternatives

Choisissez votre formule :

La formation individuelle :

  • Durée totale = 3h45
  • 24 vidéos
  • 5 quiz et 45 questions pour vérifier vos acquis
  • Suivi technique et administratif durant toute la formation

La formation mentorée :

  • Tout le contenu de la formation individuelle +
  • 1 visio de 0h30 en direct avec Arnaud FURET pour répondre à toutes vos questions

Choisissez Votre formule

Formation individuelleFormation individuelle
Accès aux vidéos
Mise en application
Suivi pédagogique
1 séance individuelle (0h30) -
Crédit d'impôt formation -
 
320
S'inscrire

390
S'inscrire
    • Formation individuelle

      320
      • Accès aux vidéos
      • Mise en application
      • Suivi pédagogique
    • Formation individuelle

      390
      • Accès aux vidéos
      • Mise en application
      • Suivi pédagogique
      • 1 séance individuelle (0h30)
      • Crédit d'impôt formation

Le programme

  • Module 1 : introduction
    • Introduction formation techniques alternatives de protection du vignoble3min
    • Prophylaxie : généralités7min
    • Lutte biologique : favoriser la biodiversité9min
    • Rappel historique des principales maladies3min
    • Quizdu module 110 questions
  • Module 2 : Connaître les principales maladies et ravageurs
    • Mildiou16min
    • Oïdium12min
    • Black Rot15min
    • Excoriose3min
    • Eutypiose, Esca et BDA4min
    • Flavescence Dorée9min
    • Tordeuses de la grappe4min
    • Cicadelles des grillures et Drosophyle suzukii 4min
    • Les acariens3min
    • Quiz du module 223 questions
  • Module 3 : Comment piloter une stratégie cuivre – soufre basique ?
    • Réduire les phytos6min
    • Protection du vignoble en pratique5min
    • Quiz du module 34 questions
  • Module 4 : Biocontrôle et PNPP (Protections naturelles peu préoccupantes)
    • Règlementation des PNPP13min
    • Les différentes préparations des PNPP 2min
    • Les PNPP par cible7min
    • PNPP : conclusion2min
    • Quiz du module 413 questions
  • Module 5 : les clefs pour réussir à baisser ses doses de cuivre
    • Résultats du projet BASIC - FNAB9min
    • Clés de réussite de la baisse des doses de cuivre6min
    • Quiz du module 55 questions
  • Module 6 : quelques exemples de stratégies
    • Synthèse de la mise en place des stratégies - projet BASIC4min
    • Exemples de stratégies mises en place dans 2 vignobles13min
  • Module 7 : Les variétés hybrides résistantes
    • Point sur les recherches de l'INRAE sur les hybrides8min
    • Quiz du module 71 questions

Le programme complet

  • Module 1 : introduction
    • Introduction formation techniques alternatives de protection du vignoble3min
    • Prophylaxie : généralités7min
    • Lutte biologique : favoriser la biodiversité9min
    • Rappel historique des principales maladies3min
    • Quizdu module 110 questions
  • Module 2 : Connaître les principales maladies et ravageurs
    • Mildiou16min
    • Oïdium12min
    • Black Rot15min
    • Excoriose3min
    • Eutypiose, Esca et BDA4min
    • Flavescence Dorée9min
    • Tordeuses de la grappe4min
    • Cicadelles des grillures et Drosophyle suzukii 4min
    • Les acariens3min
    • Quiz du module 223 questions
  • Module 3 : Comment piloter une stratégie cuivre – soufre basique ?
    • Réduire les phytos6min
    • Protection du vignoble en pratique5min
    • Quiz du module 34 questions
  • Module 4 : Biocontrôle et PNPP (Protections naturelles peu préoccupantes)
    • Règlementation des PNPP13min
    • Les différentes préparations des PNPP 2min
    • Les PNPP par cible7min
    • PNPP : conclusion2min
    • Quiz du module 413 questions
  • Module 5 : les clefs pour réussir à baisser ses doses de cuivre
    • Résultats du projet BASIC - FNAB9min
    • Clés de réussite de la baisse des doses de cuivre6min
    • Quiz du module 55 questions
  • Module 6 : quelques exemples de stratégies
    • Synthèse de la mise en place des stratégies - projet BASIC4min
    • Exemples de stratégies mises en place dans 2 vignobles13min
  • Module 7 : Les variétés hybrides résistantes
    • Point sur les recherches de l'INRAE sur les hybrides8min
    • Quiz du module 71 questions

Les objectifs

  • Savoir reconnaître les principales maladies et ravageurs de la vigne
  • Savoir piloter une stratégie cuivre et soufre
  • Maîtriser la règlementation liée au biocontrôle et aux préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP)
  • Connaître l'utilité de l'usage des PNPP
  • Connaître les leviers qui permettent de baisser les doses de cuivre

Pré-requis

  • Aucun prérequis n'est nécessaire

Public cible

  • Viticulteurs conventionnels souhaitant diminuer l'usage des produits phytosanitaires
  • Viticulteurs Bio souhaitant optimiser leur stratégie de traitement
  • Futurs viticulteurs et élèves de l'enseignement

Extrait gratuit

Prophylaxie généralités

Expert - Auteur de la formationTechniques alternatives en protection du vignoble

Formateur de la formation

Arnaud FURET

Ingénieur du végétal

Fort d'un diplôme d’ingénieur en horticulture, spécialisation protection des végétaux, obtenu en 2000 à Angers, Arnaud FURET commence son activité professionnelle. Il complète ainsi sa formation par des expériences très diverses, dont les maîtres-mots peuvent être *ex...

Référente pédagogique agrilearn : Fanny d'Agrilearn

Référente pédagogique

Fanny d'Agrilearn

Son rôle est de vous accompagner tout au long de votre parcours de formation afin que vous profitiez au maximum de votre apprentissage, objectif zéro tracas pour vous.

Vous vérifiez ensemble votre éligibilité aux fonds de formations (VIVEA, OCAPIAT...) puis elle vous guide pour vous inscrire sur notre plateforme et accéder à votre espace personnel.

C'est vraiment une relation sur mesure qui se crée pour faciliter votre apprentissage.

Elle exerce ensuite un suivi hebdomadaire de votre parcours de formation et n'hésite pas à effectuer des rappels en cas de retard de visionnage, de réalisation des quiz et/ou travaux pratiques tout en étant sympathique et à votre écoute.

Résumé de la formation


Vignerons, vous produirez des raisins de qualité en protégeant le vignoble par des techniques alternatives

La vigne est une liane robuste et vigoureuse qui se contente de peu et s’adapte depuis l’Antiquité à de nombreuses situations. En revanche, vous le savez, elle subit depuis le XIXe siècle les attaques de nombreux ravageurs et agents pathogènes qui nuisent gravement à la qualité des raisins et au rendement. La vigne, en Europe, ne sait pas (ou pas encore) se défendre seule contre ces maladies importées pour la plupart d’Amérique dans la seconde moitié du XIXe siècle : oïdium, mildiou, phylloxera, black-rot… des noms redoutables qui ont failli sonner le glas du vignoble ; et plus récemment, flavescence dorée, scarabée japonais, xylella fastidiosa… la liste n’en finit pas. Les vignerons (comme les arboriculteurs) ont pris l’habitude de déverser de grandes quantités de produits pour lutter contre les ennemis du vignoble, ce qui n’est pas sans inconvénient sur leur santé et celle des habitants alentour, celle du sol et, finalement, sur la qualité de la récolte. Nombreux sont toutefois les vignerons qui innovent dans des techniques alternatives, parfois ancestrales, dont l’efficacité est démontrée mais dépend de divers paramètres, notamment le terroir, les cépages et bien d’autres. Elles nécessitent des connaissances et un savoir-faire qui s’apprennent et s’enrichissent en permanence par des expérimentations et un partage entre professionnels. Fort d’une riche expérience dans plusieurs vignobles, Arnaud FURET, conseiller viticole indépendant, diffuse ses connaissances sur le site agrilearn.fr dans un cours en ligne et une action de formation qui s’adressent aux vignerons bio désireux d’aller plus loin, aux conventionnels qui veulent diminuer les intrants et aux futurs vignerons.

Vigneron stratège

Pour notre expert, un raisin de qualité est au plus près du naturel. Mais, paradoxalement, il n’est pas question de laisser la nature seule se débrouiller ; la vigne n’en est pas capable ! Le vigneron doit donc l’aider à rester en bonne santé grâce à la connaissance des maladies et ravageurs qui l’assaillent et des moyens de lutte. Celle-ci nécessite une stratégie fine qui inclut la connaissance de son terroir, la maîtrise de la vigueur de la vigne par la fertilisation et la conduite, l’observation permanente, le suivi météo, les alertes des organismes techniques et les outils du biocontrôle ; nous y reviendrons. Outre le cuivre et le soufre qui restent indispensables, mais en quantité très limitée, Arnaud Furet nous fera connaître les vertus des préparations naturelles non préoccupantes (PNPP) que le vigneron prépare lui-même à base de plantes et utilise de façon appropriée, avec succès, dans un cadre légal.

Prévenir pour ne pas subir

Mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand on s’efforce d’utiliser le moins possible de produits phytosanitaires. Le vigneron prend donc avant tout des mesures prophylactiques. Arnaud FURET en dégage deux axes majeurs de maîtrise : la vigueur et le microclimat de la vigne.

Une vigne trop vigoureuse (trop nourrie) attire les ravageurs et les maladies. Le vigneron taille sa vigne et évite les apports d’azote. En bio, il apporte toutefois du fumier ou du compost qui améliore la structure et la vie du sol.

L’enherbement consomme une partie de l’azote mais doit être lui aussi maîtrisé pour éviter la propagation des maladies : le mildiou monte en effet du sol vers les grappes. Alternative aux herbicides, le travail du sol s’effectue en grande majorité durant la période végétative de la vigne, à savoir au printemps. Il faut toutefois éviter de relarguer l’azote.

Le microclimat de la vigne est celui qui entoure les grappes : l’air doit circuler pour limiter la propagation des maladies fongiques, essentiellement liées à l’humidité ; les pulvérisations doivent atteindre le cœur des grappes, mais les feuilles servent de bouclier à black-rot en protégeant les grappes. Le palissage conditionne à la fois la vigueur de la vigne et son microclimat. On peut assécher le microclimat autour de la grappe en projetant de l’argile, du talc, des huiles essentielles… Le talc, en blanchissant les baies, trompe les ravageurs qui les reconnaissent à la couleur.

Supprimer les réservoirs de maladies

Troisième axe prophylactique : le vigneron supprime les réservoirs de maladies à proximité : mouillères, travail du sol humide, vignes sauvages, noyers. Il baisse l’inoculum de base en retirant les sarments et momies de black-rot, en stimulant le microbiote du sol au printemps, en épamprant les gourmands…

Bref, toutes ces pratiques prophylactiques qui nécessitent de l’attention et du temps sont indispensables, certes, mais ne suffisent malheureusement pas à protéger la vigne des nombreux ravageurs et maladies qui la guettent.

S’allier à la nature par la lutte biologique

L’agriculteur soucieux de faire alliance avec la nature plutôt que de chercher à la dominer va évidemment privilégier la lutte biologique. Comment ? Eh bien en utilisant des ennemis naturels des parasites des cultures, en l’occurrence des insectes prédateurs comme les coccinelles, syrphes, chrysopes, et des acariens typhlodromes… mais aussi des parasites des ravageurs : aphelinus (parasite des pucerons), cotesia glomerata (parasite de papillons). Il utilise également des concurrents d’espace qui occupent la place dans la même niche écologique que certains prédateurs ou parasites. Le vigneron a recours principalement à la chrysope (insecte dont la larve est vorace) et au typhlodrome (acarien acaricide). Il favorise la biodiversité par des haies, des corridors biologiques, des refuges à rapaces qui éloigneront les étourneaux ; il installe aussi des nichoirs pour les mésanges, dévoreuses d’insectes.

Attention : des produits de traitement utilisés en conventionnel peuvent nuire aux auxiliaires.

Dans certains territoires, le vigneron doit aussi protéger la vigne des sangliers et des chevreuils.

Sus aux principaux ravageurs et maladies !

À tout seigneur tout honneur ou plutôt, ici, toute horreur ! : mildiou, oïdium et black-rot forment le trio de tête des maladies présentées par Arnaud FURET qui en détaille les symptômes et les modes d’intervention.

Mildiou

Le plus connu car généralisé sur l’ensemble des vignobles de nos régions, le mildiou (nom de plusieurs maladies proches sur différents végétaux) présente des « taches d’huile » jaunâtres sur la face supérieure des feuilles de vigne, et idem sur la face inférieure qui évolue par temps humide en feutrage blanc puis, en fin de saison, des taches en mosaïque. Agent : le champignon Phytophthora infestans. Les symptômes se manifestent différemment au long de la saison sans être tout à fait spécifiques : • Les attaques de mildiou peuvent survenir dès le début de la floraison. La rafle prend alors une couleur brunâtre et se déforme en crosse. Les inflorescences se dessèchent et tombent. • Rot gris : les boutons floraux et les jeunes baies se couvrent d’un feutrage blanchâtre. • Rot brun : après la nouaison, les baies virent au brun tirant sur le rouge ou le violacé. • Après la véraison, les baies ne sont plus réceptives au mildiou.

Arnaud Furet détaille le cycle de la maladie à l’aide d’un schéma illustré qui en explicite les différentes étapes, le stade critique étant surtout la floraison. Humidité, notamment hivernale (proximité de mouillères), et température sont les deux principaux facteurs favorables au développement du mildiou, auxquels s’ajoute la trop forte vigueur de la vigne. Il faut donc épamprer, c’est-à-dire éliminer des rameaux non fructifères, ce qui permet de limiter l’encombrement des souches et favorise une meilleure aération de la végétation. En complément, durant l’été, on ôte les entrecœurs c’est-à-dire les petits rameaux non fructifères qui poussent entre le sarment et la feuille.

La prophylaxie est indispensable mais pas suffisante. Le mildiou nécessite des applications de cuivre avant la pluie à petites doses répétées, sans négliger le biocontrôle.

Oïdium

Le réchauffement climatique favorise l’oïdium qui étend son empire sur un nombre croissant de vignobles, répandant son poudrage blanc sur les feuilles et les baies. Conséquence : baisse de la qualité du vin, surtout en rouge (macération longue), obligeant à trier les baies avant pressurage.

Contrairement au mildiou, l’oïdium est un parasite externe à la vigne. Le mycélium est donc à la surface des organes (parfois hiverné à l’intérieur des bourgeons) et doit émettre des suçoirs pour se fixer et se nourrir. La propagation de l’oïdium est assurée par les conidiophores portant des conidies très légères disséminées par le vent. L’optimum pour le développement de l’oïdium se situe entre 25°C et 30°C, et 40 % et 100 % d’humidité relative, temps orageux, couvert et chaud. La présence d’eau libre (pluie intense et fréquente) gène la germination et fait éclater les conidies. Le plein soleil entrave aussi l’installation de l’oïdium. Le stade maximal de sensibilité des grappes est « fin floraison – début nouaison ».

Deux cycles de reproduction sont possibles : asexuée quand le mycélium hiverne dans les bourgeons ; sexuée, plus classique, grâce aux cléistothèces, organes de conservation sur l’écorce. Ce cycle est favorisé par un printemps chaud et sec avec alternance d’humidité faible et forte. L’oïdium affecte certaines parcelle voire certaines portions et pas d’autres. Tous les cépages peuvent en être atteints mais certains y sont particulièrement sensibles : chardonnay, mondeuse, roussane… La vigueur de la vigne se traduisant par une forte végétation sur le cep favorise aussi l’oïdium. Mildiou et oïdium sont concurrents.

La lutte passe par l’aération du feuillage (effeuillage), la gestion de l’herbe qui doit rester basse et le recours à des produits, dont principalement le soufre en préventif (à la floraison et/ou juste avant la fermeture de la grappe), et des produits de biocontrôle : Vitisan, Armicarb, Essen’ciel. Attention ! : par fortes températures, le soufre peut brûler le végétal.

Nous venons d’évoquer le biocontrôle. Avant de poursuivre l’aperçu des maladies et ravageurs, voyons de quoi il s’agit.

À propos du biocontrôle

Le biocontrôle est une méthode de protection des végétaux basée sur l’utilisation de mécanismes naturels, comportant un ensemble de techniques. Seules ou associées à d’autres moyens de protection des plantes, ces techniques sont fondées sur les mécanismes et interactions qui régissent les relations entre espèces dans le milieu naturel. Ainsi, le principe du biocontrôle repose sur la gestion des équilibres des populations d’agresseurs plutôt que sur leur éradication.

Les produits de biocontrôle sont définis à l'article L. 253-6 du code rural et de la pêche maritime comme des agents et des produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. Ils comprennent en particulier : • les macro-organismes ; • et les produits phytopharmaceutiques qui sont composés de micro-organismes, de médiateurs chimiques tels que les phéromones et les kairomones, ou de substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale.

Les macro-organismes utiles aux végétaux sont essentiellement des invertébrés, notamment des acariens, insectes et nématodes, utilisés pour protéger les plantes des bio-agresseurs via la lutte biologique.

Les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle sont des produits autorisés à l'issue d'une évaluation complète des risques pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement, conforme aux exigences européennes. Leur spécificité est liée à leur caractère naturel ou leur mode d'action reposant sur des mécanismes naturels. Ils constituent des outils de prédilection pour la protection intégrée des cultures.

Après cette mise au point poursuivons l’aperçu des maladies de la vigne sous la conduite de notre expert.

Black-rot (pourriture noire ou maculée)

Maladie cryptogamique également, le black-rot se traduit par de petites nécroses (taches de quelques mm) régulières, brun-rouge sur les deux faces et bordées d’un liseré brun foncé. 3 à 4 jours après, de petites pustules noires, les pycnides, apparaissent sur la face supérieure et de manière concentrique sur la tache. Les symptômes caractéristiques sont dits en « coup de fusil ».

Les feuilles en voie de croissance sont plus réceptives que les feuilles adultes qui deviennent résistantes. Des symptômes peuvent également être visibles sur rameau. La conséquence est une baisse de production. Il faut passer dans les vignes pour évacuer les baies atteintes.

Cycle de reproduction du champignon : en hiver, les périthèces (organes de reproduction des champignons) sont stockés et conservés dans les baies momifiées. Les spores sont dispersées par les pluies au printemps. Ainsi, le black-rot marche avec la pluie ; la contamination a lieu au printemps dès 9°C (mildiou 11°)

La prophylaxie consiste à sortir ou enfouir les bois contaminés, couper l’herbe à 6-8 cm, épandre de la paille, éliminer les vignes abandonnées à proximité. En matière de traitement, Arnaud FURET recommande de privilégier le soufre précoce dès la maturité des périthèces, d’apporter des oligoéléments, d’activer le microbiote du sol avec du compost liquide. De façon empirique, il a pu observer l’action d’une décoction de prêle avec du vinaigre.

Les maladies fongiques de la vigne ne se limitent malheureusement pas aux trois principales évoquées ci-dessus. S’y rajoutent l’excoriose et l’eutypiose, moins fréquentes mais qu’il faut prévenir quand… elles se manifestent. Paradoxe ? Voyons-y de plus près.

Excoriose

On observe des nécroses sur sarments et de petites taches noires sur baies. Autant dire qu’on ne pourra intervenir que l’année suivante en appliquant du soufre très précocement, à raison de 1,25 kg/hl, en localisé, surtout s’il pleut au débourrement.

Maladies du bois

L’Eutypiose est une maladie du bois qui provoque un vieillissement de tout ou partie du cep. La lutte consiste à tailler tardivement, en mars.

D’autres maladies atteignent le bois : l’esca et le black-dead-arm (BDA) encore appelé Botryosphaeriose. Les maladies du bois de la vigne sont très dommageables pour la pérennité du patrimoine viticole car les parasites responsables de ces maladies attaquent les organes pérennes provoquant à plus ou moins long terme la mort du cep. Le symptôme lent est la décoloration du feuillage.

Faute de pouvoir guérir la vigne de ces maladies, on peut tout au moins les prévenir par des techniques de taille dites douces qui limitent les blessures de taille et évitent les ruptures de trajet de sève. La taille est un sujet en soi qui mérite tout un apprentissage.

Les champignons ne sont pas les seuls agents nuisibles à la vigne. Elle est aussi attaquée par des insectes. Voyons les principales maladies qui en résultent.

Flavescence dorée

Due à un phytoplasme (genre de bactérie sans paroi) qui circule dans la sève, la flavescence dorée est une maladie grave, une des plus dommageables du vignoble européen, dont l’impact est sévère sur le rendement et le dépérissement des ceps, comme le BDA.

Le principal vecteur de la maladie est une cicadelle inféodée à la vigne qui transmet le phytoplasme en se nourrissant. Entre juin et l’automne, on observe trois symptômes : • les feuilles s’enroulent en prenant une coloration jaune et deviennent craquantes • les bois restent verts (n’aoûtent pas) • des grappes sont avortées ou portent des raisins mous

Comment agir contre ce fléau ? : comme toujours, surveiller ; repérer les ceps atteints et couper tout de suite les rameaux, puis arracher le cep au printemps suivant. En outre, avertir les instances sanitaires en vue d’actions délimitées pour limiter l’expansion.

On peut aussi traiter ; en bio, un seul produit est homologué, le Pyrévert qui a toutefois le défaut de nuire aux auxiliaires. À la plantation, utiliser des plants traités à l’eau chaude. Éviter en outre la proximité des noyers.

Tordeuse de la grappe

Les insectes eudémis et cochylis produisent plusieurs générations par an dont les 2ème 3ème (celle-ci survient en fin d’été) pénètrent dans les baies en favorisant le développement de différentes pourritures dont la pourriture grise.

La lutte s’opère par confusion sexuelle mais aussi en favorisant les oiseaux insectivores (nichoirs à mésanges).

Cicadelle verte

Présentes sur la face inférieure des feuilles les cicadelles adultes sont vertes ou roses. Les larves, blanches au début, deviennent vertes ou roses et se déplacent « en crabe ». La taille des larves est de moins de 1 mm pour le premier stade larvaire et de 3 mm pour le cinquième. Les premiers dégâts de cicadelle verte apparaissent en bordure des feuilles sous l’aspect de rougissement (cépages rouges), ou de jaunissement (cépages blancs), délimités par les petites nervures : taches aux contours polygonaux à allure de mosaïque. Les attaques commencent fin juin sur les feuilles de la base du cep. On considère la nuisibilité à partir de 100 larves/100 feuilles.

Drosophyla suzukii

D’introduction récente depuis l’Asie et donc encore mal connue, cette drosophile attaque principalement les fruits rouges et secondairement les vignes proches des vergers. Elle perce les raisins pour pondre, favorisant l’entrée de pourriture acide qui nuit à la qualité du vin.

Les alertes BSV (bulletin de santé du végétal) informent le vigneron qui peut installer un piégeage autour des parcelles et utiliser des huiles essentielles.

Outre les insectes, évoquons aussi des dégâts produits par les acariens.

Acariens

L'érinose est une maladie provoquée par un tout petit acarien, Colomerus vitis, qui provoque des boursouflures brunes sur les feuilles, et l’acariose boursouflures grises, surtout aux printemps froids quand la pousse de la vigne est lente. Remède : repérer les secteurs atteints et appliquer un soufre précoce l’année suivante.

Les acariens rouges et jaunes provoquent le bronzage des feuilles. Le vigneron peut recourir à des acariens prédateurs.

Après cet aperçu saisissant des principales maladies et effets des ravageurs, Arnaud FURET invite le vigneron à une maîtrise fine de ses principaux outils traditionnels de défense : le cuivre et le soufre.

Prévention, prévention…

Maîtriser signifie réduire les produits phytosanitaires en ciblant les moments de traitement avec des doses adaptées. La prévention demeure le maître-mot de la protection des cultures en bio.

La prévention suppose un mode de conduite de la vigne qui favorise son bon état physiologique : maîtriser la vigueur, aérer les grappes par l’effeuillage, observer et… anticiper. C’est autour de la floraison que se situe le risque maximal ; pas d’impasse à ce moment-là, avec des doses suffisantes ! D’une façon générale le vigneron surveille la pousse et reste attentif en permanence à la météo : y a-t-il eu lessivage ? Va-t-il pleuvoir ?

Enfin, pour adapter au mieux la bouillie à la densité de la haie foliaire, il peut consulter un site spécialisé : www.vignevin-epicure.com/index.php/fre/optidose2/optidose

Piloter au mieux deux produits phares en bio : le cuivre et le soufre

Ils sont le plus souvent associés car ils agissent en synergie. L’usage du cuivre est limité en bio mais pas le soufre. Le vigneron s’efforce de gérer ensemble mildiou, black-rot et oïdium ; les deux premiers sont favorisés par la pluie mais la température de primo infection est plus basse pour le black-rot que pour le mildiou. Comme la crème solaire s’applique avant le soleil, nous dit Arnaud FURET, le cuivre se pulvérise juste avant la pluie en adaptant la forme du cuivre et la dose à la fréquence et la force des pluies annoncées.

En début de saison s’il n’y a pas eu d’excoriose la saison précédente, pas de traitement. De même si le temps est sec au débourrement. En revanche, si des pluies sont annoncées, il faut traiter l’excoriose au soufre.

Le BSV (bulletin de santé du végétal) est d’une aide précieuse pour suivre la maturité des ascospores de mildiou et périthèces de black-rot ; pas d’action avant débourrement mais vigilance.

20 mm de pluie et une annonce de 20 mm avec une température d’au moins 9° déclenchent un traitement au soufre pour le black-rot. Si la température atteint 11°, on y rajoute du cuivre pour traiter le mildiou.

Quant à l’oïdium, les cépages sensibles demandent un passage de soufre à 2-3 feuilles étalées ; renouvellement à 5-6 feuilles. Pour tous les autres cépages, on démarre à 10 feuilles étalées.

Dans la plupart des vignobles sujets à mildiou et black-rot on traite en général une fois par semaine ; aux périodes très critiques, un passage tous les trois jours. En été quand les pluies sont rares, on espace à 15 voire 21 jours.

Un impératif : baisser les doses de cuivre

Le cuivre s’accumulant dans le sol risque de stériliser certains types de sol où la teneur en matière organique est devenue dangereusement basse. Pour tenter d’enrayer le phénomène, la FNAB a lancé le projet BasIC (Bas Intrant Cuivre). De quoi s’agit-il ?

Rappelons d’abord que la réglementation actuelle s’appliquant en conventionnel comme en bio limite la dose calculée en cuivre métal à 4 kg/ha/an en moyenne sur 7 ans, alors qu’on a pu en épandre au 20è siècle jusqu’à 50 kg/ha/an ! Mais on peut faire beaucoup mieux : les vignerons suivis dans le projet BasIC ont utilisé en moyenne 1,94 kg/ha en 2020 et 2,38 kg/ha en 2021, année plus arrosée.

Les doses se répartissent aux différents stades végétatifs : 3-4 feuilles étalées, croissance végétative, autour de la floraison, nouaison, fermeture de grappe, véraison, en fonction toutefois de la pression des maladies. Pour limiter fortement la quantité de cuivre épandue, les vignerons appliquent quelques principes : • En période de risque faible, utilisation minimum. • Préférer de petites doses répétées plutôt que de grosses doses espacées. • En cas de faible pression, on peut retarder le 1er traitement au stade 6-8 feuilles étalées. • En croissance végétative, on augmente un peu les doses. C’est au stade floraison, comme nous l’avons dit plus haut, qu’on « tape » le plus fort (200 à 300 g/ha). À partir de la nouaison, on diminue les doses, selon la pression.

Mais la réussite de ce régime bas cuivre s’appuie sur quelques clés indispensables : • Des mesures prophylactiques pour une bonne santé de la vigne, évitant les microclimats favorables aux maladies, gestion optimale des sols : ne les travailler qu’au bon moment. S’appuyer sur le BSV et autres bulletins techniques ainsi que sur la connaissance historique de ses parcelles pour les observer et examiner les feuilles. • Suivi météo précis, y compris le calendrier des marées : un coefficient fort correspond souvent à une humidité ambiante plus élevée, possible implantation de champignons. En général, positionner un traitement juste avant ces périodes-là. • Traiter avant mais au plus proche de la pluie ; éviter de traiter sur feuillage mouillé (lessivage). • Bonne qualité de pulvérisation : tout le produit doit atteindre les organes à traiter. • Acidifier (petit lait, vinaigre) la bouillie de traitement (le produits à base de plantes sont naturellement acides). • Sécuriser avec des produits de biocontrôle. • S’appuyer sur des outils d’aide à la décision (OAD) qui sont des modèles établis à partir d’études scientifiques indiquant, selon les conditions locales, si le traitement prévu est facultatif ou obligatoire et le dosage optimal. • Échanger avec des techniciens et vignerons bio.

Cuivre et soufre constituent l’arsenal traditionnel du vigneron, même en bio et à doses faibles de cuivre. Mais ces produits ne sont pas les seuls. Ici interviennent pour le vigneron soucieux de techniques alternatives éprouvées, le biocontrôle et les PNPP.

Intégrer le biocontrôle et les PNPP

Nous avons vu plus haut que le biocontrôle désigne l’ensemble des techniques de protection des végétaux basées sur l’utilisation de mécanismes naturels : auxiliaires et produits d’origine végétale, animale ou minérale. Mais attention ! les produits définis dans le code rural sous cette appellation ne sont pas tous utilisables en bio.

Les PNPP (préparations naturelles non préoccupantes) peuvent faire sourire certains vignerons conventionnels ; elles n’en sont pas moins historiquement utilisées par les agriculteurs et progressivement homologuées, auxquelles s’ajoutent quelques produits, homologués eux aussi, issus de plantes, : pyréthrines (insecticides dérivés de fleurs de pyrèthre et de certains chrysanthèmes), laminarine (éliciteur = stimulateur de défense utilisé contre l’oïdium), Stifenia (fongicide à partir de graines de fenugrec en poudre), huile essentielle d’orange… Notons que l’appellation PNPP est strictement française. À effet soit pesticide, soit biostimulant, la PNPP est obtenue par un procédé accessible à tout utilisateur final. L’agriculteur peut en cultiver et/ou récolter les matières premières, ou à défaut s’approvisionner auprès de fournisseurs qui les obtiennent par des procédés naturels, mécaniques ou gravitationnels comme la dilution, l’extraction à l’eau ou l’alcool, la distillation...

L’agriculteur prépare lui-même ses PNPP

L’agriculteur les prépare par infusion, décoction, macération, teintures mères, huiles essentielles, fermentation (purins), pressurage… • Extrait fermenté (purin) : 1 kg de plantes dans 10 litres d’eau, 4 à 8 jours selon la température. Quand la mousse ne se forme plus, utiliser le purin en dilution à 10 % (attention à l’effet fertilisant). • Macération à froid : même principe au démarrage, mais durée limitée à 24 h. • Décoction : plonger les plantes dans de l’eau froide, porter à ébullition 20 à 30’, laisser infuser une nuit. • Infusion : faire chauffer l’eau, y mettre les plantes et infuser hors du feu, une nuit.

Toujours filtrer avant utilisation. Préférer l’eau de pluie ou de source légèrement acide.

À l’origine des PNPP

Les substances de base des PNPP peuvent être d’origine alimentaire (vinaigre, miel, sucres, lécithine, petit-lait…), ou d’usage traditionnel (admises automatiquement en bio) : extraits aqueux de plantes non suspectées toxiques, ou encore d’origine minérale (en cours d’instruction AB). L’utilisateur trouvera toutes les informations sur le site de l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique). Le préparateur doit respecter les conditions fixées dans le cahier des charges : maîtrise de la matière première, de la fabrication, de la conservation, avec des conditions particulières pour les plantes présentant un risque de toxicité (maîtrise de la dose), exemple : la consoude. Cf. références ITAB.

Cibler les PNPP sur certaines maladies de la vigne

Acariens : ortie en infusion à 80° ; effet fortifiant grâce à la silice. Macération huileuse d’ail (100 g dans 2 cuillérées à soupe d’huile dans 1 litre d’eau). Utiliser à 5 % ; action du soufre. Extrait fermenté ou décoction de fougère : acarifuge.

Mildiou : la prêle en décoction ralentit la maturité des œufs d’hiver (oospores), la silice de la prêle renforce la résistance des cellules végétales. L’écorce de saule en décoction (pas au-delà de 80°) : action de l’acide salicylique. Renforce aussi la défense de la vigne.

L’ortie en extrait fermenté stimule les défenses mais le purin est riche en azote ; l’utiliser donc avec parcimonie : pas plus de deux applications/mois. Le thym, l’origan, la sariette, en infusion ont aussi une action. La reine des prés contient également de l’acide salicylique.

Impossible, dans un article court, d’évoquer toutes les PNPP, pratiques empiriques ancestrales qui acquièrent progressivement un cadre légal. Le vigneron intéressé peut se référer aux publications d’ Éric Petiot et s’informer à la ferme de démonstration de Christophe Pellerin, vigneron du Bugey, du réseau Corabio.

Arnaud Furet s’applique à décrire quelques exemples de stratégie de traitement rapportés de différents vignobles. Il démontre ainsi qu’il est possible de rester en-dessous des 3 kg de cuivre métal autorisés en biodynamie, même sur des cépages sensibles comme le Chardonnay et en année pluvieuse. Il termine son cours en ligne en évoquant les cépages hybrides résistants.

Les cépages hybrides résistants sont-ils une solution ?

Rappelons que ces hybrides ne sont pas autorisés en vignoble AOP. Néanmoins 50 ans de recherche et de croisements permettent à l’INRAE, en cumulant plusieurs gènes résistants, d’inscrire récemment au catalogue français des variétés qui s’ajoutent à la liste des cépages étrangers (allemands, suisses, italiens) autorisés.

Un ou deux traitements sont toutefois nécessaires autour de la floraison, voire trois ou quatre, mais on est loin des 14 traitements nécessaires sur cépages classiques. Mildiou et oïdium sont bien maîtrisés mais pas le black-rot.

Que faire de ces hybrides ? Eh bien certains vignerons en plantent quelques rangs qu’ils récoltent à part, dans des recoins peu praticables ou à proximité des habitations.

Conclusion

Ainsi Arnaud FURET nous a montré dans son cours en ligne la complexité de la conduite de la vigne pour la maintenir en bonne santé, prévenir les maladies, la protéger des ravageurs, mais il délivre en même temps un message d’optimisme à tous les vignerons soucieux de leur propre santé et de celle de leur environnement, de la qualité du sol et d’une production de qualité. Limiter drastiquement l’impact de la chimie par des pratiques alternatives n’est pas facile mais tout à fait possible à condition d’observer, s’informer, échanger, anticiper, prendre le temps… bref, aimer son beau métier de vigneron.

Les questions fréquentes

Vous êtes agriculteur

Vous pouvez bénéficier de VIVEA pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes salariés du monde agricole

Vous pouvez bénéficier de OCAPIAT pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes porteur de projet en agriculture

Vous pouvez utiliser votre CPF pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes micro-entrepreneurs

Vous pouvez bénéficier de l'AGEFICE pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes demandeur d'emploi

Vous pouvez bénéficier d'une prise en charge par pôle emploi pour les formations qui l'indiquent.

Pour en savoir plus contactez-nous !

formation@agrilearn.fr

Quel que soit le type de formation auquel vous participez, elle reste accessible à vie ! Vous aurez ainsi tout le temps de voir et revoir les vidéos du cours

La procédure d'achat est entièrement sécurisée et peut se faire :

  1. Paiement par CB via "stripe"
  2. Paiement via votre compte paypal

Une fois l'achat réalisé : vous recevez immédiatement après votre achat un email pour finaliser votre inscription (pseudo, mot de passe et si vous le souhaitez photo, votre bio...)..

Pour les cours en ligne : une fois votre inscription finalisée, vous accédez immédiatement à votre cours en ligne

Pour les formations individuelles ou de groupe :

  • Fanny, notre super "référente pédagogique" vous contacte pour vous donner toutes les modalités pratiques puis réalise votre inscription
  • Dès la date de démarrage officielle de la formation, vous accédez à tout le contenu

Pour les coachings individuels: nous transmettons vos coordonnées à l'expert concerné qui prend contact avec vous dans la semaine suivante pour convenir du rendez-vous du coaching

Pour les livres, jeux de cartes et tous les produits physiques :

  • notre equipe s'active pour mettre au courrier votre commande le plus rapidement possible, mais... *... nous sommes en campagne ! Ce qui veut dire que le facteur ne passe qu'une fois le matin...

4 messages d'erreurs sont fréquents :

  1. "le champ email doit contenir une adresse email valide" -> vérifier que vous avez saisi une adresse email correcte.
  2. "le champ email est requis" -> vous avez oublié de saisir votre email
  3. "le champ mot de passe est requis" -> vous avez oublié de saisir votre mot de passe
  4. "mauvaise combinaison" -> le couple email / mot de passe saisi ne correspond pas à ce que nous avons en base de données. Il y a donc une erreur dans la saisie d'une des deux informations. NB : Il est fréquent d'avoir plusieurs emails. L'email indiqué n'est peut être pas celui qui a été utilisé lors de la création de votre compte.

LA SOLUTION : Demandez un nouveau mot de passe en cliquant simplement sur Mot de passe oublié (un nouveau MDP vous sera envoyé par mail - pensez à vérifier vos spams) et suivez la procédure

NON. Toutes nos formations sont accessibles 24/24 et 7/7 depuis un ordinteur, une tablette ou un téléphone relié à internet

La lecture des vidéos est un vrai casse tête et nos équipes mettent tout en oeuvre pour que tout se passe pour le mieux. Il arrive toutefois que des problèmes surviennent !

  1. Le problème le plus fréquent vient de votre débit internet qui n'est pas suffisant : nous avons paramétrés nos vidéos pour qu'elles adaptent leur qualité à votre débit et ainsi limiter les arrets intempestifs pour faire charger la vidéo. Malheuresement, si vous manquez de débit, mieux vaut patienter et revenir plus tard

  2. Pour tout autre problème, à la place de la vidéo, il y aura un message d'erreur : merci de bien noter ce message ou nous en faire un capture d'ecran et nous envoyer un email via le formulaire de contact du site.

Équipement informatique nécessaire : le Client devra disposer de l’équipement informatique minimum Mac ou PC ou tablette pour suivre aisément les contenus des vidéos sur la plateforme de formation :

  • Processeur 1.5 GHz ou équivalent minimum
  • Un navigateur Web mise à jour avec la dernière version disponible.
  • Connexion Internet 2 Mbps recommandée.

Le client aura veillé avant son processus d’achat à ce que les extraits vidéo diffusés gratuitement par Agrilearn sur sa plateforme et la bande sonore associée lui parviennent de manière fluide, sans saccade d’image ni coupure de son.

Si vous êtes inscrit à une formation comportant des visios, veillez à disposer d'une caméra et d'un micro et d'une enceinte en état de marche !

  1. Rendez-vous sur agrilearn.fr
  2. Connectez-vous avec votre identifiant et mot de passe
  3. cliquez en haut à droite sur "Mon compte"
  4. Dans votre compte, vous avez un onglet dans le menu à gauche "Factures"