Homéopathie en élevage – INITIATION

Dans cette formation, le Dr Patrice ROUCHOSSÉ vous explique les principaux remèdes homéopathiques pour traiter différentes maladies : mammites, diarrhées, problèmes respiratoires, de locomotion et traumatologiques. Enfin, il conclut ce cours avec la trousse d’urgence homéopathique, à posséder absolument !

  • Durée totale = 19h00
  • Inscription entre le 29/04 et le 26 Septembre 2023
  • Fin de la formation le 7 Décembre 2023

La formation collective comprend :

  • 56 vidéos
  • 10 quiz et 129 questions pour vérifier vos acquis
  • 3 visio (2h00) en direct avec le formateur
  • Livret pédagogique (117 pages - format A4)
  • Suivi technique et administratif durant toute la formation
  • Prise en charge par VIVEA possible (selon éligibilité)
  • NB : pour le bon déroulement de la formation, l'achat d'un répertoire et d'une matière médicale est fortement conseillé. Lors de la 1ère visio, le sujet sera abordé et des sites d'achat vous seront conseillés.

Formule proposée

Formation collective
Cours en vidéos
Quiz
Visio en direct
Livret pédagogique
Suivi pédagogique
Attestation de suivi
Livre Hom(e)o Connecticus
Conseil individuel
  Session terminée :
Revenez plus tard pour une prochaine session.

601 50
Actuellement indisponible
Vous pouvez bénéficier du crédit d'impôt formation
pour les chefs d'entreprise pour un montant de
200 €
    • Formation collective

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Le programme

  • Avant de commencer
    • A vous de travailler !5min
    • Votre contrat de formation10min
    • Livret d'Accueil15min
    • Vos attentes5min
    • Point de vigilance15min
    • Préambule Réglementaire30min
  • Module 1 : Qu’est-ce que l’homéopathie ?
    • Résumé des 3 premiers modules10min
    • La réglementation2min
    • Introduction2min
    • Les idées reçues6min
    • La prévention en homéopathie8min
    • QUIZZ MODULE 1 PREVENTION ET IDEES RECUES13 questions
    • La fabrication des remèdes homéopathiques4min
    • Comment agit l’homéopathie ?5min
    • QUIZZ MODULE 1 FABRICATION ET ACTION HOMEO13 questions
  • Module2 : Les grands principes et les outils
    • Les 7 grands principes de l’homéopathie : introduction1min
    • Principe N°1 : La loi de similitude4min
    • Principe N°2 : L’expérimentation sur l’homme sain2min
    • Principe N°2 - Les provings ou expérimentations sur l'homme5min
    • Principe N°3 : L’individualisation du malade7min
    • Principe N°4 : Une médecine holistique8min
    • Principe N°5 : le remède unique3min
    • Principe N°6 : Dose infinitésimale et dynamisation1min
    • Principe N° 7 Le vitalisme6min
    • Les outils de l'homéopathe10min
    • Les chapitres du répertoire3min
    • QUIZZ MODULE 213 questions
  • TP Module 2 - les répertoires
    • TP 2 La répertorisation16 questions
  • Module 3 : Les 3 étapes
    • Les 3 étapes : introduction1min
    • Etape N°1 : L’anamnèse4min
    • Etape N°2 : La valorisation, hiérarchisation des symptômes et l’utilisation du répertoire7min
    • A la recherche du symptôme !10min
    • Etape N°3 : Le contrôle dans les matières médicales2min
    • CH ou K ? Granules ou globules ? Tube ou dose ?12min
    • QUIZZ MODULE 313 questions
    • TP MODULE 38 questions
  • REPLAY Classe virtuelle N°1 -26/10/2023 de midi à 14h00
    • Replay2H 0min
  • Module 4 : Mise en pratique avec 3 cas cliniques
    • Cas clinique N°1 : La vache Tarine5min
    • Cas clinique N°2 : Le bouc4min
    • Cas clinique N°3 : Le troupeau de chèvres3min
    • Conclusion des 4 premiers modules2min
    • QUIZZ MODULE 42 questions
  • TP Module 4 - Chute dans une fosse à purin
    • TP Module 4 - Chute dans une fosse à purin9 questions
  • Module 5 – les problèmes de mise-bas
    • Résumé des modules 4 à 915min
    • Cas clinique Chamomille9min
    • Remèdes pour aider la mise-bas 6min
    • Réanimer le veau7min
    • QUIZZ MODULE 59 questions
  • Module 6 – les mammites
    • Cas clinique de mammite colibacillaire7min
    • Pulsatilla 11min
    • Questionnaire holistique14min
    • Rubriques du répertoire5min
    • Remèdes mammites18min
    • Remèdes mammites gangréneuses 8min
    • Cas clinique Règlement de compte à OK corral4min
    • Belladonna 5min
    • Hémolactation1min
    • QUIZZ MODULE 616 questions
  • TP Module 6 Mammite aigue
    • TP MODULE 6 MAMMITE AIGUE17 questions
  • TP Module 6 Chèvre et ensilage
    • TP MODULE 6 Chèvre et ensilage19 questions
  • REPLAY Classe virtuelle N° 2 le 16 novembre de midi à 14h00. Cliquez pour obtenir le lien de connexion
    • Replay2H 0min
  • Module 7 – les problèmes de traumatologie
    • Cas clinique : Balcane5min
    • Remèdes de traumatologie14min
    • La trousse d'urgence homéopathie5min
    • QUIZZ MODULE 78 questions
  • TP Module 7 Brocéliande
    • TP MODULE 7 BROCELIANDE12 questions
  • Module 8 : les infections locomotrices
    • Cas clinique arthrite : Mirabelle17min
    • Silicea 12min
    • Remèdes de panaris8min
    • QUIZZ MODULE 815 questions
  • TP Module 8 - Mamitte névrosée
    • TP MODULE 8 Mamitte névrosée1 questions
  • TP Module 8 - Chèvres en lactation
    • TP Module 8 Chèvres en lactation3 questions
  • Module 9 – les pathologies respiratoires
    • Les pathologies respiratoires6min
    • Cas clinique : pneumonie génisse5min
    • Arsenicum album11min
    • Cas clinique : bouc à pneumonie3min
    • Carbo vegetabilis5min
    • Remèdes problèmes respiratoires8min
    • QUIZZ MODULE 912 questions
  • TP Module 9 - Mamelles et lait
    • TP Mod 9 Mamelles20 questions
  • TP Module 9 - Diarrhée aigue sur vache
    • TP Mod 9 Diarrhée aigüe vache10 questions
  • Module 10 : les diarrhées
    • Les pathologies de troupeau8min
    • Dulcamara 8min
    • Remèdes des accidents alimentaires22min
    • QUIZZ MODULE 1012 questions
  • TP Module 10 - Chèvres en diarrhée
    • TP MODULE 10 chèvres en diarrhée16 questions
  • TP Module 10 - Vache en occlusion
    • TP MODULE 10 vache en occlusion8 questions
  • Module 11 - Rappels
    • Rappels des Essentiels5min
    • QUIZZ MODULE 1135 questions
    • TP MODULE 116 questions
  • Classe virtuelle N°3- FIN DE LA FORMATION - 07/12/2023 de midi à 14h30
    • Replay2H 30min
    • Questionnaire de satisfaction15min

Les objectifs

  • Savoir utiliser les outils de l'homéopathe
  • Etre à même de trouver un remède en aigu
  • identifier les remèdes homéopathiques utiles pour soigner les problèmes locomoteurs et traumatologiques
  • Savoir observer les symptômes de vos animaux
  • Connaître les caractéristiques précises de 15 remèdes homéopathiques (la trousse d’urgence)
  • identifier les remèdes homéopathiques utiles pour soigner les problèmes de mises-bas et de mammites
  • identifier les remèdes homéopathiques utiles pour soigner les problèmes de diarrhées et respiratoires

Pré-requis

  • Acquérir un répertoire et une matière médicale pour la mi formation
  • Savoir lire, écrire.

Public cible

  • Eleveurs, éleveuses, propriétaires d'animaux. Dominante ovine, caprine, bovine, équine.

Extrait gratuit

Les idées reçues

Expert - Auteur de la formationHoméopathie en élevage – INITIATION

Formateur de la formation

Patrice ROUCHOSSÉ

Vétérinaire et homéopathe depuis 25 ans

Vétérinaire, installé en Ardèche depuis 25 ans, Patrice ROUCHOSSÉ, pratique parallèlement l’allopathie et l’homéopathie, l’une ou l’autre selon la demande des éleveurs. Ils ne sont pas plus d’une trentaine de vétérinaires, en France, à pratiquer cette m...

Référente pédagogique agrilearn : Fanny d'Agrilearn

Référente pédagogique

Fanny d'Agrilearn

Son rôle est de vous accompagner tout au long de votre parcours de formation afin que vous profitiez au maximum de votre apprentissage, objectif zéro tracas pour vous.

Vous vérifiez ensemble votre éligibilité aux fonds de formations (VIVEA, OCAPIAT...) puis elle vous guide pour vous inscrire sur notre plateforme et accéder à votre espace personnel.

C'est vraiment une relation sur mesure qui se crée pour faciliter votre apprentissage.

Elle exerce ensuite un suivi hebdomadaire de votre parcours de formation et n'hésite pas à effectuer des rappels en cas de retard de visionnage, de réalisation des quiz et/ou travaux pratiques tout en étant sympathique et à votre écoute.

Résumé de la formation


Quand la médecine conventionnelle ne peut plus rien pour vous, il vous reste un dernier recours, l’homéopathie ! C’est un peu « l’Agence tous risques » de la médecine (repassez-vous le générique de cette série !). Mais, sérieusement, plus qu’un traitement de la dernière chance, en des temps de réduction de l‘usage des antibiotiques, l’homéopathie prend toute sa place. Il est alors des plus intéressant d’en comprendre les fondements et les modes d’utilisation.

L’homéopathie et la loi de la similitude

Le principe de base de l’homéopathie est de soigner le mal par le mal. Ce traitement fût initié par le médecin allemand Samuel Hahnemann (1755-1843) à partir 1796 et il le formalisa dans son ouvrage « Organon de l’art de guérir » publié en 1810. Sans s’attarder (comme il le faudrait) sur la biographie de ce personnage, rappelons qu’il vécut les dernières années de sa vie à Paris où il mourût (sa tombe est au Père-Lachaise), ce qui explique un engouement précoce et soutenu pour la médecine homéopathique en France (où se trouve aujourd’hui la principale entreprise pharmaceutique produisant les médicaments homéopathiques).

Comment s’applique la loi de la similitude ? Partant des symptômes déclarés par le malade, on détermine la substance qui à dose toxique provoque les mêmes symptômes sur une personne saine. Cette substance fortement diluée et dynamisée va devenir le remède homéopathique. Ce principe n’est pas sans nous évoquer celui de la vaccination (autre sujet d’étude d’Hahnemann), mais le rapprochement s’arrête là puisqu'en théorie l’homéopathie n’a aucune utilité préventive.

Si nous laissons Patrice Rouchossé, vétérinaire, nous expliquer précisément la réalisation du remède en question, sachez que 1ml de la substance concernée est dilué dans 100 ml d’eau, puis dynamisé à 100 reprises, pour aboutir à une centésimale hahnemannienne, le fameux CH qui est indiqué sur tout remède homéopathique. Au-delà de 12 CH, il est reconnu qu’il ne reste, à force de dilution, plus aucune trace de la substance de base, d’où l’affirmation « il n’y a plus rien dedans »… mais alors, comment agît le médicament homéopathique ? Certains scientifiques répondent : effet placebo.

Effet placebo versus homéopathie : qui gagne ?

Après de nombreuses études, certains scientifiques ont posé leurs résultats : l’homéopathie n’agirait pas mieux qu’un placebo, ce médicament sans substance active mais dont la seule prise déclencherait chez le patient une réaction psycho-physiologique améliorant son état (réaction difficilement envisageable chez des animaux, ou même avec des plantes, sur lesquels l’homéopathie agit). À cela, d’autres scientifiques répliquent mémoire de l’eau et physique quantique pour expliquer qu’il subsiste bien un principe actif dans le remède homéopathique. Face à cet aréopage, le modeste citoyen utilisateur de l’homéopathie a mis son grain de sel, contrariant dans un même élan la communauté scientifique et l’État : c’est l’exemple suisse.

Comme le dit Patrice Rouchossé, le ministère de la santé suisse a décidé d’accorder en 2016 le même statut (et remboursement) à l’homéopathie qu’à la médecine conventionnelle (aussi appelée allopathie).  Si nos très sérieux amis de la Confédération Helvétique (CH) ont pris cette décision, cela prouve bien l’efficacité des remèdes homéopathiques. Toutefois, il faut bien préciser que c’est le citoyen suisse qui a provoqué cette reconnaissance officielle : après une première période d’essai de remboursement entre 1999 et 2005, le gouvernement  suisse avait décidé de suspendre le remboursement des médicaments homéopathiques les jugeant inefficaces, mais une initiative populaire (vive la démocratie directe !) poussa le gouvernement à soumettre au vote populaire le remboursement des médecines dites complémentaires le 17 mai 2009, vote favorable à ces dernières. Et donc, après plusieurs années d’atermoiements, l’homéopathie obtint, accompagnée entre autres de la phytothérapie et de la médecine chinoise (les rhinocéros ne vous disent pas merci), sa reconnaissance en mars 2016. Cette longue digression rappelant que rien n’est simple et acquis lorsque l’on touche à l‘homéopathie. Ce que nous allons aussi constater dans sa mise en pratique.

L’homéopathie est une empathie

Patrice Rouchossé va vous expliquer très en détail et avec des cas pratiques comment soigner des animaux avec l’homéopathie.  Nous l’avons vu, la recherche des symptômes est essentielle pour déterminer le remède à utiliser. L’accent doit être mis sur l’observation, longue et attentive, de la bête malade car même (l’on devrait dire: surtout) des manifestations comportementales sont à considérer. L’homéopathie est une médecine holistique où la prise en compte du psychisme du patient a toute sa place. L’histoire du malade, l’histoire de sa maladie a toute son importance parce que tout malade à traiter est un cas particulier : c’est l’individualisation du malade. Après cette anamnèse, un remède pourra être prescrit en utilisant le répertoire de référence, avec la difficulté supplémentaire pour le vétérinaire de traduire des comportements et symptômes exprimés par des animaux alors que ce répertoire a été conçu pour l’être humain… C’est pour interpréter au mieux les actes et agissements du malade  que le médecin homéopathe doit faire preuve d’une empathie certaine, une empathie que l’on doit aussi retrouver chez l’éleveur qui doit renseigner avec précision le vétérinaire homéopathe sur le moindre comportement inhabituel de sa bête malade.

Oui, avec l’homéopathie, le docteur vétérinaire Patrice Rouchossé  a des résultats et les présente volontiers. Il n’a jamais été recouvert de goudron (ou plutôt de bouse) et de plumes comme au temps du Far West par un client vindicatif ! Samuel Hahnemann affirmait lui-même à propos de l’homéopathie dans un de ses écrits en 1813 : « Ce que nulle matière médicale, ce qu’aucun système de médecine, aucune thérapeutique n’avaient fait ni pu faire jusqu’ici elle le demande à grands cris : elle veut être jugée d’après les résultats ». Pour finir, il n’y a qu’en l’essayant que vous pourrez juger de l’efficacité de cette thérapeutique.

Homéopathie en élevage : pas de recettes possibles, il faut se former !

« Je veux rendre hommage à quelques éleveurs qui m’ont suivi pendant ces 25-30 ans, c’est grâce à des gens comme ça que j’ai progressé en homéopathie ; vous allez voir, le tableau clinique de cette vache (nommée Balcane) est absolument catastrophique (fracture du crâne) et moi quand j’ai commencé, c’est un vieux vieux cas, jamais de la vie j’aurais utilisé l’homéopathie tout seul et c’est parce cet éleveur m’a dit, t’es là pour ça, on verra si ça marche, je veux de l’homéopathie, tu fais de l’homéopathie. »

Même si le soin de la traumatologie est dominé par un remède indispensable (Arnica), ce cas pratique si impressionnant ne manque pas d’illustrer, comme d’autres, la méthode homéopathique de recherche du meilleur remède homéopathique : la répertorisation. Cette manière de procéder, décrite finement par Patrice Rouchossé, sera l’objet de notre première partie. Puis nous mettrons à votre disposition le fruit de la riche expérience de notre vétérinaire homéopathe à travers une large revue des remèdes homéopathiques selon leurs indications thérapeutiques. Vous découvrirez ainsi pourquoi Patrice Rouchossé affirme que « même dans une situation qui peut paraître critique sur le coup, on peut tout à fait avec l’homéopathie régler le problème si tant est que l’on trouve le bon remède »

Comment déterminer le bon remède : une recherche des symptômes guidée par l’individualisation du malade

L’observation soigneuse du malade, à l’aide de tous ses sens, est un préalable obligatoire à l’individualisation du traitement homéopathique (seule exception à cette règle : la maladie épidémique touchant par exemple un troupeau entier). La quête du remède le plus adapté se nourrit particulièrement de la découverte de symptômes apparemment insolites. Dans ce but, l’éleveur attentif peut utiliser le questionnaire holistique de Patrice Rouchossé afin de guider son examen de la bête malade. Cette méthode d’approche globale permet ainsi de considérer la maladie sous tous ses aspects. La recherche de l’ensemble des causes de celle-ci en est la première étape : c’est l’étiologie.

Quel est le facteur déclenchant de la maladie ? Un travail d’enquêteur parfois infructueux…

Les évènements provoquant la maladie ont des origines multiples :

  • Physique : un traumatisme, un refroidissement ou un coup de chaleur. Tout changement brutal dans l’environnement et les habitudes des animaux.
  • Psychique : des peurs, des mauvais traitements, un choc affectif.
  • Médicale : un vaccin, un traitement antibiotique ou homéopathique (mauvais choix de dilution). Dans le cas de grippe hivernale touchant un troupeau entier de bovins, un brusque changement de temps est sans conteste la cause évidente de la maladie. D’où le choix clair de Dulcamara, remède par excellence des premiers froids humides de l’automne, pour soigner les bêtes (à une exception près). Mais ce coup de froid révèle aussi un déséquilibre de l’énergie vitale que l’éleveur avait perçu de manière diffuse dans son troupeau depuis quelque temps (voir la vidéo sur le vitalisme). Ne pouvant faire appel à l’homéopathie en l’absence de véritables symptômes, il aurait pu offrir une cure de chlorure de magnésium et/ou de la phytothérapie à ses animaux afin de stimuler leur immunité.

Justement, une fois cette recherche étiologique de la maladie accomplie, il sera temps de s’intéresser aux signes de celle-ci, à ses symptômes proprement dits. En commençant par ceux qui concernent l’état physique général de l’animal.

Les symptômes physiques généraux : une observation approfondie réclamant un temps certain

Dans le détail, cela veut dire repérer chez l’animal malade :

  • Une aggravation au cours de la journée ;
  • Une aggravation au changement de temps, de saison ou de température (dans les maladies chroniques) ;
  • L’influence de l’ombre ou du soleil, recherche de courant d’air ;
  • La position qui lui permet de moins ressentir la douleur ;
  • L’abreuvement et ses variations en fonction de la fièvre ;
  • L’appétit, à travers le rythme et l’intensité de son alimentation. La sélection dans sa nourriture ;
  • La digestion ou la rumination est-elle irrégulière ou complète, entraîne-t-elle des météorisations, des régurgitations ?
    L’analyse des symptômes tient, rappelons-le, une place déterminante en homéopathie. Sans symptômes, impossible d’identifier le remède nécessaire. En conséquence, dans sa description du remède Silicea, Patrice Rouchossé nous avoue qu’il doute du succès d’une quelconque « recette homéopathique » dans la prévention du parasitisme, en l’absence de tout symptôme. Pour en préserver son cheptel, il recommande plutôt l’utilisation d’huile essentielle et une sélection des pâtures.

Certains symptômes ne sont pas aisés à découvrir. Ainsi, la mécanisation de la distribution d’eau peut rendre difficile la reconnaissance de l’absence de soif pendant la fièvre. Toutefois, la présence de ce symptôme dans le cas clinique de mammite colibacillaire sera un élément important du choix du remède Pulsatilla par notre vétérinaire.

L’analyse du comportement de la bête malade : les symptômes mentaux

Il faut scruter la conduite de l’animal en observant :

  • Sa place dans le troupeau : comment est-il avec les autres ? Dominant, conciliant, agressif…
  • Son comportement avec l’homme : se laisse-t-il approcher, toucher facilement, cherche-t-il le contact ?
  • Ses peurs : de certains animaux, de certaines personnes, de certains lieux, de bruits (orages…) ;
  • La relation avec son petit : comportement détaché, indifférent, tendance à fuir, à abandonner son petit, à le protéger… Pour revenir au cas clinique de la mammite colibacillaire, l’épouse de l’éleveur remarque le désir de compagnie de la bête atteinte. Ce symptôme, à répertorier dans le psychisme, se révèle aussi important que les manifestations physiques de la maladie. C’est ce type de détail que recherche le vétérinaire homéopathe pour individualiser le remède prescrit.

On retrouve un exemple de ce type dans le cas clinique « règlement de compte à O.K Corral ». Dans un troupeau de chèvres la plupart des bêtes sont agitées et animées d’un fort désir de se battre. Ce symptôme, pris en compte lui aussi au chapitre psychisme du répertoire, permettra de désigner le meilleur remède.

De nombreux remèdes sont liés à des symptômes mentaux. Dans sa description de Silicea, Partrice Rouchossé évoque même un mystérieux « désir d’être magnétisé » issu de l’occultisme en vogue au XIXème siècle. Malicieusement, il tente un rapprochement avec le comportement de la vache ne pouvant se détacher de la brosse rotative destinée à l’entretien de son pelage…

La vue, le toucher, l’odorat, le goût et l’ouïe : tous les sens au service d’un examen approfondi des symptômes locaux

  • Digestif :
  • Bouche : odeur, froideur, salive ;
  • Abdomen : dur, tendu, météorisé, sensible ;
  • Selles : couleur, odeur, consistance, sang.
  • Respiratoire :
  • Nez : dilatation des ailes du nez, jetage ;
  • Respiration : vitesse, abdominale, bruyante, difficile, sifflante, irrégulière ;
  • Toux : sur 24h, périodique, en mangeant, en buvant, au repos, en mouvement, au froid, au chaud, à l’air, épuisante, suffocante, sèche, grasse, violente…
  • Expectoration : sur 24h, consistance, couleur, odeur, sang…
  • Urinaire :
  • Vessie : miction fréquente, difficile, involontaire…
  • Urine : odeur, couleur, quantité.
  • Génital :
  • Chaleurs : inaperçues, longues, absentes, marquées, douloureuses…
  • Mamelle et lactation :
  • Couleur, sensibilité, nodules, volume, symétrie, crevasses, verrues…
  • Lait : absent, sang, épais, fluide, odeur, goût…
  • Cutané :
  • Température, odeur, chute de poils, coloration, éruptions, excroissances, démangeaisons. Tous ces symptômes, et bien d’autres, offriront une ample répertorisation aboutissant à la découverte du meilleur remède. C’est-à-dire celui qui couvrira le maximum de symptômes. Pour cela, il ne faut pas ignorer des manifestations que l’on pourrait juger accessoires. Ainsi, par exemple, dans le cas de la mammite colibacillaire, une observation précise de l’animal malade révèle un symptôme original : l’émission d’urine pendant la toux. Il faudra alors consulter son répertoire au chapitre vessie → miction → involontaire → pendant la toux.

Enfin, si le diagnostic homéopathique se nourrit de l’usage des cinq sens, il fait aussi appel à un sixième sens : l’empathie. Cette faculté de ressentir et de comprendre les émotions d’autrui est fondamentale pour le médecin homéopathe. Elle permet de mettre à jour des symptômes psychiques à ne pas négliger. Bien sûr, elle s’applique aussi aux animaux. C’est ce que nous avons vu dans le cas de la mammite colibacillaire : l’épouse de l’éleveur reconnaît le désir de compagnie de la vache malade en interprétant ses gémissements. Elle enrichit ainsi de manière décisive l’observation des symptômes, influençant par là même le choix du remède.

Un répertoire homéopathique fait pour l’homme : une gymnastique intellectuelle simple, mais parfois déroutante

En effet, trouver le juste remède pour un animal, c’est se confronter à un répertoire dicté par l’anatomie humaine. Car c’est seulement sur l’homme que la méthode expérimentale validant l’usage des différents remèdes (la pathogénésie) a été mise en œuvre. Les correspondances avec l’anatomie animale sont généralement évidentes : dans l’exemple d’une mammite, il faut ainsi regarder vers le chapitre thorax puis à sein comme équivalent de mamelle. Bien que cela se révèle maladroit, on assimile aussi par exemple les chaleurs aux règles.

Mais il y a des exemples surprenants : pour traduire une consommation incontrôlée d’ensilage par des vaches, Patrice Rouchossé a trouvé un autre aliment fermenté : la choucroute ! Car oui, le répertoire homéopathique aborde le sujet délicat de l’abus de choucroute ! Après tout, l’homéopathie nous vient bien d’Allemagne… Alors, pour des problèmes de météorisation suite à la consommation excessive d’ensilage, il faudra chercher au chapitre estomac → indigestion après choucroute. Pour des problèmes de diarrhée : rectum → diarrhée → suite de choucroute.

Le lien remède-souche suivi de la liste des remèdes à intégrer dans une trousse de premiers soins

Tout remède homéopathique provient d’une souche végétale (en majorité), animale, voire minérale. Patrice Rouchossé les personnifie souvent en s’appuyant, par exemple, sur la description botanique de la plante concernée. Ainsi pour l’anémone Pulsatille : « elle sort quand l’hiver s’accroche encore aux pentes des montagnes, battues par les vents. Elle vit sur les hauts plateaux calcaires [d’où son absence de soif], ne s’ouvre qu’au soleil et se referme à la moindre goutte de pluie, prenant le vent comme une girouette ». Voilà pourquoi l’on appelle Pulsatilla la girouette des remèdes, d’autant plus qu’elle s’applique aux malades à l’humeur changeante, qui se trouvent mieux au grand air, en mouvement.

Au-delà d’un moyen mnémotechnique efficace de retenir les spécificités des nombreux remèdes, ces petites « histoires » que se raconte notre vétérinaire homéopathe révèlent systématiquement le lien entre les symptômes d’un remède et sa souche.

Notion de guérison en homéopathie et choix des dilutions

Avant d’étudier la composition de notre trousse de secours, et sans revenir sur les principes de bases de l’homéopathie uniciste (loi de similitude, l’expérimentation sur l’homme, l’individualisation, la recherche du symptôme distinctif, le remède unique, et enfin l’association entre la dose infinitésimale et la dynamisation), il est bon de rappeler que l’homéopathie ne recherche pas seulement à stopper un symptôme, mais vise à vaincre un mal plus profond. À l’image de nombreuses médecines traditionnelles, la guérison homéopathique se veut « complète, totale et durable ». Cela signifie que l’individu est guéri dans sa globalité, tant sur le plan physique que psychique, voire même spirituel.

Cette guérison peut-être longue à discerner, d’ailleurs on observe souvent un retour temporaire des symptômes traités comme l’a énoncé le médecin homéopathe Constantin Hering (1800-1880) dans une de ses lois (les symptômes de la maladie en voie de guérison rejaillissent brièvement dans l’ordre inverse de leur apparition). C’est aussi l’une des causes de l’utilisation des faibles dilutions (pour limiter l’intensité de ce retour de symptômes).

En effet, que ce soit en granule ou en goutte, les basses dilutions (5 CH ou moins) sont recommandées pour des symptômes aigus et localisés, le traitement pouvant être alors répété. Une haute dilution (entre 15 et 30 CH par exemple) traitera plutôt de symptômes diffus aussi bien dans le temps que dans l’organisme. Pour certaines maladies chroniques, notre vétérinaire peut même utiliser une très haute dilution (200 K par exemple, K pour dilution korsakovienne).

Sans plus attendre, voyons maintenant les remèdes recommandés par Patrice Rouchossé selon la pathologie à traiter. Ces remèdes seront caractérisés en quelques mots résumant leurs manifestations principales. Et, répétons-le, c’est l’observation de la bête malade qui permettra de découvrir le symptôme insolite décisif dans le choix du remède.

Dans la trousse de l’homéopathe : remèdes pour les urgences

  • Antimonium Tartaricum : des glaires qui ne sortent pas.
  • Arnica : coups, traumatismes.
  • Apis : œdème, ne boit pas.
  • Carbo-vegetabilis : besoin d’air, asphyxie.
  • Camphora : collapsus cardiaque.
  • Caulophilum : dilater le col, régulariser les contractions.
  • Cimicifuga : non-délivrance.
  • Conium : traumatismes de la mamelle, mammite avec des indurations non douloureuses de la mamelle et des ganglions.
  • Colchicum : météorisation.
  • Millefolium : hémorragie en nappe.
  • Nux-vomica : excès alimentaire, diarrhée, spasmes
  • Opium : anoxie cérébrale.
  • Staphysagria : coupures et chute dans la hiérarchie.

Dans la trousse de l’homéopathe : remèdes des mammites

  • Belladonna : rougeur, chaleur, douleur.
  • Bryonia : douleur aggravée par le mouvement, améliorée par la pression forte (se couche sur la mamelle).
  • Ferrum phosphoricum : fièvre, frissons, transpiration.
  • Hepar sulfur : le « bistouri de l’homéopathe » destiné à l’abcès prêt à percer.
  • Kalium muriaticum : de petits grumeaux dans le lait.
  • Lachesis : fièvre, mammite évoluant vers la gangrène (aspect bleuté).
  • Phosphorus : sang dans le lait, fièvre qui n’empêche pas la vache de manger.
  • Phytolaca : mammite provoquée par un stress émotionnel ou une averse froide.
  • Pulsatilla : symptômes changeants, l’animal n’a pas soif.
  • Silicea : abcès non douloureux et pas encore mûr, l’animal est en retrait.

Dans la trousse de l’homéopathe : remèdes des diarrhées

  • Arsenicum album : l’animal maigrit très vite, anxieux et agité il boit par petite quantité. Diarrhée malodorante.
  • China : animal usé, beaucoup de gaz dans la diarrhée.
  • Dulcamara : « les premiers froids humides de l’automne ».
  • Ipeca : hémolactation (sang dans le lait) et diarrhée sanguinolente.
  • Mercurius : sensibilité aux variations de température. Excoriation, ulcération, suppuration.
  • Phosphoric acid : diarrhée sur fond d’acidose.
  • Podophilum : diarrhée en jet, de temps chaud.
    Ces listes ne sont évidemment pas exhaustives et constituent une matière médicale homéopathique très sommaire. Pour preuve, nous allons explorer d’autres remèdes à la mammite gangréneuse, en dehors de Lachesis déjà cité plus haut. Puis nous ajouterons des remèdes (et leurs indications précises) autour de la mise-bas, la traumatologie et les problèmes de locomotion, et enfin les maladies respiratoires.

Listes augmentées de remèdes concernant les mammites gangréneuses, la mise-bas, la traumatologie et les problèmes de locomotion ainsi que les maladies respiratoires

Cet approfondissement de l’étude des remèdes vous démontrera qu’au-delà des « recettes » que l’on pourra vous donner, il existe une foule de traitements répondant aux symptômes les plus fins. Pour commencer, déplions l’éventail de remèdes appliqués aux mammites gangréneuses, avec pour objectif prioritaire de sauver la bête atteinte de cette infection grave :

  • Pyrogenium : surnommé « l’antibiotique des homéopathes » car recommandé en cas de septicémie. L’animal, bien que faible, est assez agité et semble soulagé par le mouvement.
  • Anthracinum : induration et inflammation avec infiltration des tissus. Fièvre élevée.
  • Carbolic acid : fièvre mais froideur du corps suivie d’une hypothermie rapide accompagnée d’une fétidité générale.
  • Carbo vegetalis : froideur générale, surtout les extrémités. Sécrétions ichoreuses et fétides. Météorisme.
  • Secale : c’est-à-dire l’ergot de seigle, champignon parasite entrainant l’ergotisme se manifestant (entre autres) par une gangrène du bout des doigts. Animaux décharnés avec une gangrène sèche. Bien qu’ils soient froids, ils ne supportent pas d’être couverts.
  • Kreosotum : peau de la mamelle rouge bleuâtre, hypersensible au contact. Nodules douloureux dans la mamelle.

Les remèdes classiques à utiliser pour les problèmes pendant la mise-bas et juste après

Pour aider à la mise-bas :

  • Caulophyllum : pour dilater le col.
  • Cimicifuga (actea racemosa) : régularise et renforce les contractions utérines tout en favorisant la dilatation du col.
  • Pulsatilla : pour la mise-bas qui traîne en longueur avec une vache pour le moins passive.
  • Secale : le col est dilaté mais absence de contractions utérines. Pour la non-délivrance (rétention du placenta), les trois principaux remèdes sont :

  • Cimicifuga

  • Secale
  • Aletris farinosa : non-délivrance accompagnée d’anorexie, d’inrumination, constipation, début de métrite et même fièvre. En ce qui concerne les hémorragies en nappe, c’est-à-dire modérée (donc sans plaie de l’artère utérine) :

  • Arnica

  • Phosphorus : des cotylédons arrachés dégagent un sang rouge brillant.
  • Millefolium : LE remède des hémorragies en nappe. Et puis un conseil pour aider à la montée de lait chez les génisses : Urtica urens (l’ortie brûlante) 15CH, une fois par jour pendant trois jours consécutifs.

Pour réanimer un veau qui vient de naître :

  • Antimonium tartaricum : le veau a bu la tasse, sa respiration est gênée, il suffoque.
  • Carbo vegetalis : remède de l’asphyxie, l’animal est froid. Perte de fluides vitaux après hémorragie du cordon.
  • Opium : remède de l’anoxie cérébrale entrainant torpeur et apathie. Respiration profonde, difficile, irrégulière (dyspnée). Rétention du méconium (remède de la constipation).
  • Laurocerasus : remède du collapsus cardiaque. Asphyxie, respiration imperceptible. Crache du mucus et du sang.
  • Camphora : pouls faible voire imperceptible. Convulsions, mouvements désordonnés. C’est le meilleur stimulant cardiaque en état d’urgence.
  • Aconit : en cas d’emballement cardiaque, tachycardie, palpitations. Les carotides sont pleines et dures.

Oui, l’Arnica n’est pas le seul remède en traumatologie…

Même si Patrice Rouchossé nous dit bien qu’« un coup, c’est un coup », signifiant ainsi l’utilisation presque automatique de la célèbre Arnica montana récoltées sur les pentes du Markstein dans les Vosges, il existe d’autres remèdes en traumatologie aux applications spécifiques :

  • Hypericum : c’est le millepertuis. Il est aux nerfs ce qu’Arnica est aux muscles : traumatismes des régions riches en fibres nerveuses comme la colonne vertébrale et les extrémités.
  • Ledum : le « romarin des marais ». Suites de blessures avec des objets pointus (piqûres, et pas seulement de moustiques).
  • Staphysagria : suites de blessures par des objets tranchants, coupures. Comme c’est aussi un remède de chute dans la hiérarchie, il est recommandé pour les plaies de castration sur un cheval…
  • Raphanus : c’est le radis noir. Abdomen douloureux, gaz, distension. Suites de chirurgie abdominale (péritonite).
  • Conium : traumatisme de la mamelle.
  • Bellis perennis : la pâquerette, parfois surnommée « l’Arnica des plaines ». Pour les suites d’efforts musculaires ou de refroidissements. Traumatisme du petit bassin, des tissus profonds, de la mamelle. Douleurs aigües et traumatismes répétitifs.
  • Bryonia : arthrite, tendinite, desmite (inflammation des ligaments) aggravées par le mouvement mais améliorées par une pression longue.
  • Hamamelis : traumatisme de la veine mammaire, des testicules.
  • Sulfuric acid : ecchymoses très étendues. Brûlures de frottement. Aussi utile en cas de réactions au contact avec les poils urticants des chenilles processionnaires, situation originale mais non sans dangers (attention aux yeux).
  • Natrum sulfuricum : traumatisme crânien ou de la colonne.
  • Ruta graveolens : traumatisme de type entorse.
  • Rhus toxicopendron : entorses mais aussi douleurs articulaires améliorées avec l’échauffement. Suite de surmenage musculaire.
  • Symphytum : accélère la consolidation des fractures osseuses. Traumatismes de la cornée. À cela nous pouvons rajouter des remèdes de brûlures :

  • Cantharis : du 1er et 2nd degré.

  • Arsenicum : si les brûlures s’associent à une diarrhée.
  • Causticum : brûlures chimiques (crayon de marquage).
  • Phosphorus : brûlures électriques (les fils de clôture par exemple). Et des remèdes pour les plaies :

  • Calendula : en teinture mère diluée, cicatrisant « extraordinaire ».

  • Argile verte : après désinfection, en été.
  • Miel : en hiver (avec aussi Hepar sulfur ou Borax).

Pour aller plus loin : principaux remèdes pour soigner les panaris

On connait la sensibilité des ruminants au niveau de leurs pieds, voici un échantillon de remède pouvant les soigner :

  • Silicea : animal maigre et déminéralisé au niveau des sabots et des cornes. Atteinte osseuse avec écoulement de pus régulier. Peu douloureux mais la bête reste en retrait.
  • Hepar sulfur : pied très gonflé, rouge, avec hypersensibilité à la douleur. Pus mélangé à du sang dégageant une odeur de « fromage rance ». Mal périodique hivernal (sensible au froid).
  • Anthracinum : le membre entier est enflé, accompagné d’une forte fièvre. Secrétions sanguinolentes noirâtres avec de la chair décomposée.
  • Fluoric acid : atteinte de l’os, fistule. Onglon déformé, corne striée. En lien avec une acidose (excès d’énergie dans la ration).
  • Lachesis : couleur violacée. Très sensible au toucher.
  • Apis : apparition soudaine et rapide (après piqure ou frayeur). Signe du godet positif validant la présence d’un œdème, avec hypersensibilité au toucher. Absence de soif.
  • Siegesbeckia orientalis : en cas d’échec d’Hepar sulfur dont il partage les indications.
  • Calcarea sulfurice : fistule peu douloureuse au toucher. Écoulement d’un pus épais jaunâtre contenant des fragments, sorte de cristaux brillants.
  • Tarentula : panaris douloureux et bleuté. L’animal piétine dans une grande agitation.
  • Belladona : rougeur, chaleur, douleur. Apparition très brutale, douleur d’élancements qui font secouer son pied à la vache.
  • Myristica : remède qui fonctionne très bien, en faible dilution, pour faire mûrir l’abcès et l’ouvrir.
  • Echinacea : au stade de la suppuration avec fièvre élevée allant jusqu’à un état général altéré. Donne de très bons résultats.

L’hiver arrive : les maladies respiratoires aussi. Quelques remèdes précieux et leurs indications

Les remèdes sont donnés dans l’ordre de la région principalement touchée : nez-gorge puis les bronches, et ensuite les poumons.

  • Aconit : signalons avant toute chose que cette plante est le poison végétal le plus toxique. S’applique à une pathologie aigüe, sur des bêtes jeunes subissant une fièvre élevée, les cornes sont brulantes, avec une peau chaude mais sans transpiration. L’animal a une grande soif et s’agite beaucoup. C’est un remède de suite de froid sec.
  • Belladona : fièvre élevée accompagnée dans un second temps de transpiration, pouls très marqué. Sensible à la lumière et au bruit, la tête est chaude mais les extrémités froides. Suite de froid humide.
  • Bryonia : fièvre continue, l’animal ne bouge plus (aggravation au mouvement). Grande soif. Toux aggravée en passant du grand air au chaud (en rentrant dans l’étable). Froid sec.
  • Ferrum phosphoricum : parfois surnommé « l’aspirine de l’homéopathe » pour son efficacité face aux symptômes fébriles (fièvre, frissons, soif, transpiration). Aggravation aux mouvements, aux bruits, à la lumière. Toux par quintes, expectoration difficile et parfois sanguinolente, aggravée au moindre courant d’air. Kali carbonicum : on descend sur les bronches. Le mufle est sec, la paupière inférieure gonflée. Hypersensible, l’animal sursaute facilement, a besoin de se coucher. Il est essoufflé, sa toux souvent nocturne est épuisante, sèche puis grasse. Antimonium tartaricum : accumulation de mucosités dans les bronches avec peu d’expectoration d’où une respiration difficile et bruyante, les narines du nez sont dilatées. Peau froide malgré la fièvre.
  • Phosphorus : appétit et soif conservés malgré la fièvre. La toux (chargée de sang ou de mucus mousseux) secoue tout le corps avec un battement des carotides. Aggravation à l’air froid (sortie), le soir, par temps d’orage.
  • Lycopodium : dégradation rapide de l’aspect général, aggravation entre 16h et 20h. Mouvements des narines synchrones parfois asynchrones (insolites). Faim vite rassasiée, émaciation du thorax avec gros ventre.

Pour conclure…

Pour conclure, un mot sur ces remèdes qui apparaissent dans plusieurs listes (Phosphorus ou Pulsatilla par exemple) : ce sont des polychrestes (« qui a beaucoup d’usages »). Certains les utilisent de manière précipitée et systématique, mettant de côté un principe homéopathique essentiel : l’individualisation du malade, et par conséquent de son remède, découlant de l’observation minutieuse des symptômes. Et comme nous l’avons vu, la matière médicale homéopathique est assez vaste pour répondre aux symptômes les plus étranges !

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