Alerte climatique pour le monde agricole

Chaleurs extrêmes, pluies diluviennes, sécheresses, vents violents… les manifestations du changement climatique sont diverses et leurs conséquences sur les activités agricoles multiples. Pour les agriculteurs, comme pour tous les acteurs économiques et les citoyens, deux actions sont à mener simultanément : atténuer les GES (gaz à effet de serre) pour limiter l’amplitude du phénomène et adapter ses pratiques aux évolutions. Cette vidéo, qui s’appuie sur les dernières données scientifiques (travaux du GIEC notamment) nous donne les clés pour mieux comprendre ce sujet.

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Le programme

  • Module de sensibilisation au dérèglement climatique en agriculture
    • Sensibilisation aux enjeux climatiques en agriculture34min

Les objectifs

  • Comprendre les données scientifiques sur l'évolution du climat
  • Comprendre les données prospectives (travaux du GIEC)
  • Comprendre les incidences du changement climatique sur les activités agricoles
  • Comprendre les incidences de l'érosion de la biodiversité sur les activités agricoles
  • Identifier des adaptations à mette en œuvre

Pré-requis

  • Aucun prérequis

Public cible

  • Élèves de l'enseignement agricole
Expert - Auteur de la formationAlerte climatique pour le monde agricole

Formateur de la formation

Damien CADOUX

Damien CADOUX : l’urbaniste qui plante des arbres

Après un DUT Génie Thermique et Énergie à l’Université Lyon 1, une licence et un Master "Génie Urbain" à l’Université Gustave Eiffel (avec une dernière année réalisée à Montréal au Canada), Damien CADOUX intègre en 2009 l’équipe de...

Résumé de la formation


Agriculteurs face au climat : savoir et agir

Tous les agriculteurs le savent parce qu’ils le vivent au quotidien : le climat se dérègle et la biodiversité s’érode. Ces phénomènes compliquent le travail agricole, dégradent les rendements et inquiètent pour l’avenir. Il est donc nécessaire d’agir ; beaucoup s’y emploient, mais dans des directions différentes selon des visions à court ou long terme. Au-delà des polémiques qui secouent l’actualité, Agrilearn a demandé à Damien CADOUX, urbaniste, d’éclairer le débat en apportant de façon synthétique des données scientifiques sur le dérèglement climatique et la biodiversité, avec leurs conséquences pour l’agriculture. Ces deux phénomènes constituent les deux parties du cours en ligne de notre expert. Il s’agit d’une première approche, rapide, qui appréhende le sujet dans sa globalité avec ses certitudes et des incertitudes, dégage les principaux enjeux et évoque des perspectives.

À propos du climat, Damien CADOUX évoque successivement les températures, les précipitations et le vent. Tout bouge très vite dans ces domaines où les modifications sont profondes et rapides. Que constate-t-on, quels sont les impacts sur le vivant et donc l’agriculture, qu’est-ce qui se profile pour l’avenir, comment l’affronter ?

Le réchauffement climatique : un phénomène global mais pas uniforme

Une planisphère colorée montre les écarts des températures entre l’année 2018 et la moyenne de la période qui précède, longue de plus d’un siècle. Hormis quelques régions restreintes, l’élévation des températures s’observe partout dans le monde terrestre et marin mais beaucoup plus fortement dans certains secteurs que dans d’autres.

Le phénomène s’amplifie. Si on prend pour référence les trente années de 1951 à 1980, on observe un décrochage à partir des années 1970-80 suivi d’une accélération ces dix dernières années. Pire : les dix années les plus chaudes du globe l’ont été durant les onze dernières années. En France, la hausse est très perceptible à partir des années 1990. Lyon a aujourd’hui les températures de Montélimar il y a 30 ans, Metz les températures de Mâcon il y a 40 ans et Strasbourg celles de Lyon voici 30 ans. La remontée des températures en latitude avance d’environ 10 m par jour, et en altitude, de 4 mètres par an. Les forêts souffrent ; par exemple l’épicéa est en situation délicate dans le Jura et aussi en Lorraine.

Quant aux températures extrêmes, on les observe de plus en plus souvent. Les fortes chaleurs, c’est-à-dire supérieures à 30oC, à Metz, survenaient durant 5-6 jours par an dans les années 1950 pour atteindre une quinzaine de jours en 2016, tandis que le nombre de jours sans dégel a pratiquement été divisé par deux. Les premières gelées d’automne surviennent plus tardivement tandis que les dernières gelées de printemps sont plus précoces.

Des records qui ne sont pas bienvenus

Les records de température élevée ne cessent d’être battus. Juin 2003 à Strasbourg était comparable aux moyennes de juin à Tunis ; juillet 2006 à Metz atteignait les moyennes de juillet à Marseille. Ces records de chaleur impactent naturellement la végétation et les animaux. Le plus saisissant est juillet 2010 à Moscou, comparable aux températures de Tunis. La végétation était incapable d’absorber de telles conditions. Des feux gigantesques ont détruit plus de 800 000 ha en Russie, la production de blé a chuté d’un tiers, le prix du pain augmenté de 10 à 20 %, les exportations de céréales totalement suspendues pour éviter une famine, et en plus, pollution des villes, maladies pulmonaires, pertes de la biodiversité, relargage de radionucléides liés à l’accident de Tchernobyl en 1986. Un accident climatique exceptionnel aux conséquences gigantesques. Que nous réserve l’avenir ?

Autres facteurs climatiques : précipitations, sécheresses, vents

Le régime des précipitations change. Sur 50 ans, on observe une augmentation de la pluviométrie annuelle au nord de la Loire et une tendance inverse au sud.

La répartition des précipitations sur l’année évolue également. Ainsi, les surfaces touchées par la sécheresse, augmentent en moyenne sensiblement depuis 1989.

Les données manquent, malheureusement, sur la vitesse des vents destructeurs en France et en Europe même si tout le monde se souvient de la tempête de 1999. 2023 ne nous a pas non plus épargnés. Aux USA, la tendance semble être l’augmentation de la fréquence et de la force des tornades.

Les agriculteurs doivent aussi tenir compte des phénomènes tempétueux dans leurs investissements ; les maraîchers sous serres, les arboriculteurs et les irrigants sont particulièrement exposés.

Les végétaux sont touchés

Les changements climatiques influent sur les périodes de floraison et de maturité, notamment celles des fruits. L’avancement de la floraison augmente le risque lié aux gelées printanières.

Damien CADOUX cite l’exemple du vignoble alsacien où les vendanges du gewurztraminer pourraient avancer de plus d’un mois d’ici la fin du siècle. Récolter le raisin sous la canicule n’est bon ni pour les vendangeurs ni pour la vinification. La teneur en alcool a déjà augmenté d’environ 2o.

Quant à l’ensoleillement plus vif, il produit des brûlures sur les organes végétatifs ou reproducteurs. Ce phénomène très récent, problématique pour les vergers et les vignobles est encore peu documenté et sans solution actuellement.

Les constats concernant le changement climatique depuis 150 ans et plus particulièrement depuis quelques dizaines d’années sont sans appel. Alors on s’interroge : comment tout cela va-t-il évoluer ? En s’appuyant sur les récents travaux du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), Damien CADOUX évoque les perspectives. Elles sont rudes.

Rudes perspectives climatiques

L’avenir n’est pas écrit et les scientifiques n’ont pas de boule cristal. Le GIEC a donc construit plusieurs scénarios selon l’évolution possible de plusieurs critères. Damien CADOUX s’appuie sur le scénario B1 du GIEC pour la fin du siècle ; le plus probable ?

Le réchauffement global serait de 1,8o, réparti inégalement selon les régions. Il serait de 3 à 6o sur le nord de l’Europe.

À Metz, notre référence pour cet exposé, qui a déjà subi une augmentation de 0,6o au XXe siècle (par rapport à la moyenne 1850-1900), on attend + 1 à 2o entre 2000 et 2050 et 2 à 2,5o vers la fin du siècle. Or un écart de 3° c’est l’écart entre Metz et Montélimar ; il s’agit donc d’une différence de climat notable que les plus jeunes d’entre nous connaîtront à la fin du siècle.

On prévoit en outre une variabilité plus forte des températures et précipitations, étés plus chauds et secs, hivers plus doux et arrosés.

Un rapide coup d’œil dans le rétroviseur nous permet d’examiner la dernière glaciation qui a duré 100 000 ans (entre 115 000 et 11 700 ans avant nous). À son maximum glaciaire, atteint il y a environ 21 000 ans, les glaces recouvrent le nord de l’Europe, dont la moitié de la Grande Bretagne, tandis que le niveau marin se situe 120 m plus bas qu’aujourd’hui. La végétation de l’actuelle Île de France est la toundra. Ces conditions que nos ancêtres préhistoriques ont connues nous paraissent bien éloignées de ce que nous vivons ; pourtant la température moyenne du globe ne se situait qu’entre -4 et -7o en dessous de la température moyenne actuelle. C’est dire l’impact majeur de quelques degrés moyens en plus ou en moins.

Pour ne rien arranger, les dernières prévisions du GIEC revoient les précédentes à la hausse. Le scénario moyen est à 2,5o à l’échelle du globe. Certains scénarios sont à +4 ou +5o ! Que dire de la fonte des glaces, du réchauffement des océans, de la montée des eaux, des changements dans la mousson, des sécheresses dramatiques et de bien d’autres phénomènes climatiques et humains qui affectent particulièrement de nombreuses populations du monde… Tout près de chez nous, Barcelone dessale l’eau de mer et importe de l’eau douce par bateau.

Agissons sans attendre

Que faire ? Damien CADOUX reprend ce qui se dit souvent aujourd’hui : il faut agir simultanément sur deux axes : atténuation et adaptation. Atténuer autant que possible, fortement et rapidement, le réchauffement climatique, mais comme un certain niveau d’élévation des températures est inévitable parce que le phénomène s’est emballé et connaît une inertie importante, il faut en même temps s’y adapter.

Pour atténuer le réchauffement climatique et tout ce qui en dépend, il est indispensable, on le sait, de baisser drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Sans attendre. Cela nous concerne tous, au quotidien, en particulier dans les pays riches responsables majeurs du réchauffement climatique.

Comme ça ne suffira pas, il va falloir s’adapter. Cela veut dire, selon Damien CADOUX, adapter les structures industrielles, économiques, sociales de nos sociétés, l’aménagement du territoire, et adapter aussi les pratiques, notamment agricoles. Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une vaste réflexion sur la place de l’Homme au sein de la biosphère, une réflexion qui conduira à des choix raisonnés.

Notre regard ainsi que nos modes de vie et de travail doivent évoluer. On parle d’ailleurs non plus d’évolution mais de rupture ! Sous prétexte de réflexion approfondie et d’espoir dans les avancées technologiques, il ne faudrait pas attendre et ne rien faire, qu’il s’agisse des individus, des agriculteurs, des acteurs économiques et politiques. Et ce, d’autant plus que s’y ajoute un autre phénomène préoccupant, celui qui concerne la biodiversité. Damien CADOUX en dit quelques mots.

Érosion générale de la biodiversité

Dans le monde, un 8ème des espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction. C’est considérable. Les populations de vertébrés ont chuté de 68 % dans le monde entre 1970 et 2016.

En France, 26 % des espèces sont vulnérables, en danger, en danger critique ou éteintes. Les populations d’oiseaux communs dans les milieux agricoles ont baissé de 33 % depuis 1989 et de 30 % dans les milieux bâtis. Sans parler des insectes dont la baisse est considérable.

Cette incroyable et rapide érosion de la faune sauvage est multifactorielle. Parmi les causes, Damien CADOUX cite les destructions d’habitat, l’artificialisation des sols, les multiples pollutions, la surexploitation de certaines espèces, la réduction du nombre d’espèces cultivées, l’introduction d’espèces invasives. Il s’ensuit la perte d’auxiliaires de cultures, notamment pollinisateurs. Or 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent des pollinisateurs. Les auxiliaires gèrent aussi la prédation des ravageurs et la fertilité des sols par la transformation de l’humus.

À l’échelle mondiale, on estime que la production agricole représente 80 % de la déforestation, 70 % de l’utilisation de l’eau douce et 70 % de la perte de la biodiversité terrestre. Si la déforestation ne concerne pas directement notre territoire, les produits importés, en particulier pour l’alimentation du bétail, y contribuent fortement.

Ne pas désespérer

Les agro-éco-systèmes ne peuvent pas continuer comme aujourd’hui sous peine d’aggraver le dérèglement climatique, de stériliser progressivement les sols, de précipiter le manque de ressources en eau et la pollution, de précipiter l’érosion de la biodiversité. Faut-il désespérer ? Non ! Ne cédons pas à la détresse écologique, celle qui nous paralyserait, ni au relativisme absolu qui conduirait à penser que tout ça n’a pas tellement d’importance, d’autant qu’on n’y peut rien. On peut pratiquer l’agriculture autrement ; c’est largement documenté aujourd’hui. Voilà plus de soixante ans que des visionnaires tirent la sonnette d’alarme, que des agriculteurs sortis des sentiers battus explorent des voies différentes, en alliance avec la nature, que des canaux de diffusion transmettent leur témoignage et les étayent de bases scientifiques. Agrilearn fait partie de ces canaux depuis 2016.

Or l’agriculture pratiquée autrement peut réimplanter de la biodiversité, redonner de la fertilité aux sols et du sens au métier d’agriculteur. Le ressort de l’action est la connaissance : connaître la réalité dans sa complexité, savoir ce qui nous arrive, comprendre ce qui se passe, en somme éclairer le présent afin d’y voir clair. La connaissance ne suffit pas mais elle est indispensable pour dépasser le relativisme des opinions, le poids de la routine et le piège des préjugés. Au-delà, il faut de la créativité, de l’énergie, de l’intelligence collective, de l’expérimentation, bref, sortir de l’isolement et travailler ensemble avec tous ceux qui veulent que ça change.

Les questions fréquentes

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