Je sais (enfin) faire mes rations tout seul – Vaches allaitantes

Vous en avez marre d’acheter des aliments industriels qui plombent votre trésorerie ? Vous n’êtes pas à l’aise pour échanger avec vos fournisseurs d’aliments… Apprenez (ou ré-apprenez) à faire les rations de vos différentes catégories d’animaux. Grâce à notre tableur Excel fourni, et quel que soit votre race d’animaux (Charolaise, Limousine, Salers, Blonde, Parthenaise…), vous pourrez vous exercer à établir vos rations. Dans un premier temps, avec vos aliments et matières premières actuels, puis en intégrant progressivement d’autres fourrages pour gagner en autonomie mais sans perdre en productivité !

  • Durée totale = 7h00
  • Inscription jusqu'au 5 Mai 2023
  • Fin de la formation le 19 Juin 2023

La formation comprend :

  • 31 vidéos - 2h48
  • 4 quiz et 88 questions pour vérifier vos acquis
  • Un tableur excel pour faire ses rations soi-même
  • Livret pédagogique (158 pages - format A4)
  • 1 visio (2h30) en direct avec le formateur en fin de formation
  • Suivi technique et administratif durant toute la formation
  • Prise en charge par VIVEA jusqu'à 100% (selon éligibilité)

Formule proposée

Formation collective
Cours en vidéos
Quiz
Livret pédagogique
MEMO +
Visio en direct
Suivi pédagogique
Attestation de suivi
  Session terminée :
Revenez plus tard pour une prochaine session.

253 50
Actuellement indisponible
Vous pouvez bénéficier du crédit d'impôt formation
pour les chefs d'entreprise pour un montant de
70 €
    • Formation collective

      253 50
      • Cours en vidéos
      • Quiz
      • Livret pédagogique
      • MEMO +
      • Visio en direct
      • Suivi pédagogique
      • Attestation de suivi
      Session terminée
      Merci de revenir plus tard

      Actuellement indisponible
      Vous pouvez bénéficier du crédit d'impôt formation
      pour les chefs d'entreprise pour un montant de
      70 €

Le programme

  • Avant de commencer
    • A vous de travailler !10min
    • Votre contrat de formation10min
    • Livret d'accueil15min
    • Vos attentes15min
    • Points de vigilance15min
  • Rappel sur la digestion des ruminants
    • Introduction3min
    • Comprendre le rumen4min
    • Les termes techniques-Intro1min
    • Les termes techniques-energie4min
    • Les termes techniques-protéines5min
    • Les termes techniques-fibre12min
    • Synthèse module 12min
    • Quiz du module 116 questions
  • Connaître les fourrages pour mieux les valoriser
    • Prairies temporaires de graminées8min
    • Cas des mélanges multi-espèces9min
    • L'herbe, ça se récolte tôt !12min
    • Bien valoriser le pâturage9min
    • Choisir ses prairies temporaires8min
    • Les légumineuses : trèfle et luzerne7min
    • Les méteils7min
    • Colza fourrager, chicorée, plantain5min
    • Le sorgho10min
    • La betterave2min
    • Pourquoi réduire l'ensilage de maïs ?9min
    • Conclusion1min
    • Quizz fin de module 250 questions
  • Savoir utiliser les ingrédients de la ration
    • Les ingrédients - introduction5min
    • Les fourrages4min
    • Les concentrés5min
    • Les co-produits3min
    • Quiz du module 217 questions
  • Calculer ses rations
    • La méthode de calcul5min
    • Exemples de calcul de ration - introduction1min
    • Exemples ration fin de gestation et lactation12min
    • Exemples ration génisses8min
    • Exemple ration broutards et taurillons5min
    • Exemple ration vaches réformes4min
    • Best off des erreurs de ration2min
    • Conclusion1min
    • Quiz du module 35 questions
  • Accès au tableur excel
    • Accès au tableur10min
  • FIN DE FORMATION - Classe virtuelle du 19/06/2023 de midi à 14h45
    • Lien de connexion2H 37min
    • Questionnaire de satisfaction15min

Les objectifs

  • Connaitre les fourrages pour mieux les valoriser
  • Apprendre à calculer ses rations en vaches allaitantes
  • Connaître les spécificités de la digestion d’un bovin
  • Savoir comment sont digérées l’énergie et les protéines
  • Comprendre l’importance de la structure mécanique d’une ration
  • Connaître les besoins alimentaires de mes animaux en fonction des mes objectifs et de leur potentiel
  • Savoir calculer les rations avec un tableur excel

Pré-requis

  • Aucun pré-requis n'est nécessaire

Public cible

  • Éleveurs allaitant
  • Porteurs de projet d’installation en agriculture
  • Élèves de l’enseignement agricole
  • Conseillers élevage allaitant

Extrait gratuit

Introduction ration

Expert - Auteur de la formationJe sais (enfin) faire mes rations tout seul – Vaches allaitantes

Formateur de la formation

Yan MATHIOUX

Nutritionniste indépendant

Bérrichon et petit-fils d’éleveur, Yan MATHIOUX, avec en poche un double BTS , productions animales et technico-commercial, commence son activité professionnelle comme technico-commercial chez un fabricant d’aliments. Mais dans « technico-commercial », il y a « comm...

Référente pédagogique agrilearn : Fanny d'Agrilearn

Référente pédagogique

Fanny d'Agrilearn

Son rôle est de vous accompagner tout au long de votre parcours de formation afin que vous profitiez au maximum de votre apprentissage, objectif zéro tracas pour vous.

Vous vérifiez ensemble votre éligibilité aux fonds de formations (VIVEA, OCAPIAT...) puis elle vous guide pour vous inscrire sur notre plateforme et accéder à votre espace personnel.

C'est vraiment une relation sur mesure qui se crée pour faciliter votre apprentissage.

Elle exerce ensuite un suivi hebdomadaire de votre parcours de formation et n'hésite pas à effectuer des rappels en cas de retard de visionnage, de réalisation des quiz et/ou travaux pratiques tout en étant sympathique et à votre écoute.

Résumé de la formation


Yan MATHIOUX nous apprend de façon simple et méthodique à nourrir les ruminants : vaches allaitantes, vaches laitières, brebis, chèvres. Nutritionniste indépendant, il n’est lié à aucune firme d’aliments ni aucune institution. Son objectif est de conduire chaque éleveur à établir le plan d’alimentation de ses animaux, à calculer lui-même ses rations et à valoriser d’abord les produits de la ferme. Et quand il devra tout de même acheter des compléments, l’éleveur saura lire les étiquettes d’aliments et discuter de plain-pied avec les commerciaux. Notre expert intervient dans des élevages de différentes régions et diffuse son savoir dans des actions de formation en direct ou à distance.

Yan MATHIOUX décrypte d’abord à l’aide de schémas les principaux termes techniques et ingrédients de l’alimentation des ruminants puis il explique la méthode de calcul de ration qui part des besoins des animaux, en s’appuyant sur un tableur à télécharger. Ensuite, il présente des exemples de rations pour différentes catégories d’animaux. Suivons-le pas-à-pas pour devenir autonomes.

L’autonomie de l’éleveur dans l’alimentation des ruminants rejoint l’autonomie de l’exploitation. Or celle-ci commence par une très bonne observation du troupeau et la production de bons fourrages et concentrés. Pas de miracle, c’est la base pour éviter les achats, ou en tout cas les limiter ! Et ces bons aliments vont tomber dans le rumen, organe essentiel et si particulier de la digestion des ruminants .

Comprendre le rumen pour éviter les erreurs

L’herbe fraîche, qui ne contient pas d’amidon, est le meilleur aliment des ruminants qui en valorisent bien les fibres cellulosiques, les sucres et les matières azotées. On va donc, toute l’année, tenter de s’en rapprocher le plus possible, sans toutefois y arriver complètement, ni éviter l’apport d’amidon comme source d’énergie, ce qui n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement du rumen.

Le rumen se présente comme une grande cuve de fermentation à eau chaude, en mouvement, au pH proche de la neutralité (5,5 à 7), et dont le jus contient de très importantes populations microbiennes composées de bactéries, protozoaires et champignons qui sont les alliés indispensables du ruminant. On peut dire qu’alimenter un ruminant, c’est nourrir les microbes qui vont digérer les aliments et serviront à nourrir l’animal en lui fournissant les nutriments assimilables.

Le défaut principal d’une ration riche en amidon est d’abaisser le pH, ce qui nuit à certains microbes du rumen et en altère la muqueuse tapissée de papilles. Suivons à présent Yan MATHIOUX dans la présentation des trois composantes principales de la ration.

Énergie : le nerf de la guerre

L’énergie est nécessaire à l’entretien pour 5 à 7 % dont la mobilité, à la gestation, la croissance et, principalement, à la production. En excès, elle est stockée dans les graisses corporelles. En alimentation animale, on exprime l’énergie de la ration en unités fourragères : UFL pour la production laitière et UFV pou la viande. L’étalon est le kg d’orge qui vaut une UF. Le ruminant puise de l’énergie à quatre sources : 1. Les fibres végétales (cellulose, hémicelluloses) : glucides pariétaux : paille, foin, sons ; 2. L’amidon des céréales (avoine, maïs, orge) : sucre complexe qui se dégrade en glucose absorbé par les bactéries ; 3. Les sucres de l’herbe et de la betterave ; 4. La matière grasse ajoutée à certaines rations (2,5 à 3 UF/kg).

Protéines : les matériaux de construction

Les protéines sont constitutives des muscles et entrent aussi dans la composition du lait. On les retrouvera dans la viande et le fromage. Les étiquettes d’aliments mentionnent la matière azotée totale (MAT) qui est la garantie légale, mais cette protéine brute n’est pas totalement absorbée par l’animal. En nutrition, on se réfère aux protéines digestibles dans l’intestin (PDI) qui résultent des synthèses microbiennes dans le rumen. Si l’on classe les principales sources d’azote selon leur vitesse de dégradation, cela donne : 1. Urée (non protidique, dégradée en 2 h), 2. Tourteaux de soja et colza, 3. Gluten de maïs, 4. Tourteaux tannés (très lents).

Fibres : stimulants et ralentisseurs de la digestion

Le ruminant doit ruminer et, pour ruminer, il a besoin de fibres. Les NDF (Neutral Detergent Fiber) donnent une estimation des fibres totales qui se composent de cellulose, hémicellulose et lignine. Cette dernière qu’on trouve dans la paille et le foin tardif n’est pas digestible. Les fibres stimulent la rumination et sont en partie digérées. Le résidu se retrouve dans les bouses. Celles-ci, quand elles sont trop liquides, indiquent surtout un excès de matières azotées dans la ration. L’apport de fibres est alors nécessaire pour augmenter la rumination et ralentir le transit.

Alors, avec quels aliments composer une ration qui couvre les besoins en énergie, protéines et fibres en évitant les risques de toxicité, notamment d’acidose ? Yan MATHIOUX nous en présente les principales caractéristiques.

Fourrages : la base de la ration

Le plus souvent produits sur la ferme, consommés frais ou conservés, pourvoyeurs de fibres selon leur stade de récolte, les fourrages remplissent la panse, apportent de l’énergie et des protéines. Base de la ration, ils valorisent les autres ingrédients et sont d’une grande variété : herbe pâturée, enrubannée, ensilée, fanée, maïs ensilage, sorgho, betteraves, etc.

L’herbe verte, naturellement équilibrée, nous l’avons dit, est la meilleure. Elle peut apporter jusqu’à 1 UF/kg de matière sèche au printemps et 0,7 UF en été, plus 14 à 20 g de MAT, ainsi que des minéraux et oligoéléments. Un très bon foin de luzerne ou regain est riche en protéines, sans amidon.

L’ensilage d’herbe apporte des fibres jeunes rapidement digestibles et des protéines jusqu’à 19 %, mais il a perdu une partie des minéraux par écoulement des jus. Le foin, en revanche, surtout s’il est récolté tardivement, avec un niveau d’énergie moyen à faible, apporte surtout des fibres longues à digérer.

L’ensilage de maïs est un grand classique de l’alimentation des bovins, en progression depuis 50 ans, même si le changement climatique a tendance à le faire régresser ces dernières années. Donnant de gros volumes à l’hectare, le maïs est riche en énergie (0,9 UF/kg MS), facile à stocker et à faire manger en grosse quantité. Ses inconvénients sont un important besoin d’eau en été, sa pauvreté en protéines, sa richesse en amidon, son acidité.

Les ensilages, en effet, sont des conserves humides par voie acide. Ils introduisent donc de l’acidité dans le rumen. Attention ! Ils sont d’ailleurs exclus dans le cahier des charges de certaines zones d’appellation.

La betterave fourragère permet de diversifier la ration des vaches et d'apporter de l'énergie sous forme de sucres fermentescibles. Elle présente l'avantage d'être très digestible, très appétente et peu encombrante : 3 kg de MS introduits dans la ration (éviter d’aller au-delà), c'est seulement un demi kilo en moins de fourrage consommé.

La paille, pauvre en matières nutritives, est utilisée uniquement pour son apport en fibres qui font ruminer, à condition toutefois que les animaux consentent à la manger. C’est une assurance contre le risque d’acidose.

Les fourrages suffisent rarement à couvrir les besoins d’animaux performants en pleine production. Il faut donc les complémenter avec des aliments concentrés plus rapidement digestibles mais aussi plus coûteux et moins directement adaptés aux ruminants. À distribuer donc à bon escient.

Concentrés : le plus de la performance

Les principaux aliments concentrés sont les céréales et les tourteaux. Les premières sont en général produites sur la ferme ; riches en amidon, elles apportent donc de l’énergie, autour de 1 UF/kg ; les seconds résultent de l’extraction d’huile et doivent donc être achetés. Ils sont riches en protéines. Certaines formules de concentrés sont équilibrées en énergie et protéines ; elles sont destinées à couvrir les besoins de production.

Parmi les céréales, le maïs est le plus riche en énergie et l’avoine, la moins riche mais la plus fibreuse.

Les pulpes sèches, d’une valeur de 1 UF mais sans amidon, sont plutôt distribuées aux veaux, chèvres et brebis laitières pour sécuriser la ration.

Le tourteau de soja est encore aujourd’hui la source principale de protéines, mais il est devenu cher. Importé, il est issu d’OGM et contribue à la déforestation de l’Amazonie, principal poumon vert de la planète, refuge de peuples autochtones, et trésor de biodiversité. Alternative : le tourteau de colza produit en France (non OGM), moins riche mais au rapport qualité-prix intéressant. Le tourteau de lin, riche en matière grasse dont les oméga 3, est adapté à l’engraissement. Yan MATHIOUX déconseille en revanche le tourteau de tournesol, pauvre en énergie, utilisé plutôt comme apport de cellulose dans les aliments du commerce.

Les granulés ou bouchons de luzerne ont une valeur intéressante en protéines. Enfin l’urée est la seule matière azotée qui n’apporte pas d’énergie ; elle n’est pas protéique.

Les protéagineux, pois, féveroles, lupin, éventuellement produits sur la ferme, sont intermédiaires entre céréales et tourteaux.

Coproduits : saisir les opportunités

Les coproduits sont issus de surplus agricoles ou, comme les tourteaux, de transformations industrielles. Ils peuvent être très intéressants sur le plan nutritionnel mais n’entrent qu’occasionnellement dans les rations selon les opportunités du marché. Yan MATHIOUX en cite les principaux.

• Pulpe de betterave surpressée, même composition sans amidon que les granulés déshydratés : 1 UFL/kg de MS. • Pomme de terre : amidon lent, plutôt sécurisant (intéressant si le prix est inférieur à 25 €/t) • Pulpe de pomme de terre, proche de la pomme de terre mais très humide. • Racine d’endive : intéressante, riche en amidon, pas chère dans les zones de production. • Drèche de brasserie (à ensiler) : 27 % de MAT, protéine lente (haute qualité). Le plus : apport de levures. • Drèche de blé, issue de la production d’éthanol, sans OGM, alternative au tourteau de colza, très appétente, livrée en frais à ensiler ou en sec.

Calculer les rations avec un tableur à télécharger

Avant toute chose, nous dit Yan MATHIOUX, il faut connaître l’état de ses animaux : état corporel, digestion, reproduction, performances. Et pour cela, prendre le temps de les observer ; c’est l’œil de l’éleveur. Ensuite, notre nutritionniste propose une démarche en cinq points : 1. Quel est mon objectif ? : monter en production, mieux finir mes taurillons, sécuriser la ration (c’est-à-dire maintenir ou retrouver une bonne santé des animaux) ? L’objectif, évidemment, doit être réaliste, compte tenu de la valeur génétique du troupeau, des fourrages disponibles, des prix du marché… sans prendre de risque sanitaire. 2. Compte tenu de l’état du troupeau et de l’objectif, quels sont les besoins alimentaires des différentes catégories de ruminants qui constituent le ou les troupeaux ? 3. Quels sont les fourrages disponibles sur la ferme et leur valeur alimentaire ? Mieux vaut faire faire une analyse des principaux fourrages car leur valeur varie beaucoup d’une année à l’autre. 4. Quels sont les concentrés à prévoir, en particulier tourteaux et minéraux à acheter ? 5. Calculer des rations. Un tableur facile à remplir permet de gagner du temps. On reste sur des choses simples

Yan MATHIOUX présente le tableur, la façon de le remplir à raison d’une page par catégorie d’animaux. Des fourrages standard sont préremplis. Il suffit de les remplacer par les fourrages de la ferme dont l’analyse fournit les valeurs réelles en MS, UFL, UFV, PDI, minéraux. L’éleveur recherche la colonne qui répond à l’objectif de productivité qu’il a fixé et repère ainsi les besoins alimentaires correspondants des animaux. Il entre le fourrage de base ou le mélange et voit ce qu’il faut apporter en complément.

Un cadre orange attire l’attention de l’éleveur sur le niveau de risque par rapport aux taux d’amidon et de cellulose. Cet indicateur est important parce que la bonne santé de l’animal est prépondérante sur l’objectif de productivité.

Les deux principaux minéraux, P et Ca, ceux qui ont le plus d’impact sur la santé et la reproduction, ne sont pas oubliés. Les références de valeurs des matières premières et besoins de chaque catégorie d’animaux sont celles du célèbre petit livre rouge de l’INRAE : Alimentation des bovins, ovins, caprins, qui fait autorité.

S’ensuit toute une série d’exercices de calcul de rations pour vaches laitières à différents niveaux de production dans différents systèmes alimentaires, vaches allaitantes, génisses, vaches taries en fin de gestation, vaches à l’engraissement, broutards, taurillons, chèvres laitières, brebis et leurs suites. Chacun y trouvera son compte, pourra s’entraîner, introduire ses propres objectifs, ses animaux et les fourrages de sa ferme.

Le calcul sur papier ou tableur, c’est bien, mais rien ne remplace l’observation et l’œil de l’éleveur. L’état, le comportement et les boiteries mais aussi les bouses et les crottes permettent instantanément de déceler un déséquilibre alimentaire. Si les fèces ramollissent, c’est qu’il n’y a pas assez de fibres dans la ration. Les bouses noires et molles indiquent un excès d’azote ; arrêter l’urée, baisser la part du tourteau. L’entérotoxémie, mortelle chez la chèvre ou la brebis, avec une bête qui gonfle très rapidement, c’est comme un feu rouge : il faut baisser immédiatement la céréale. Chez le bovin, l’acidose liée à l’excès d’amidon rend l’animal batailleur, provoque des boiteries et montre des grains non digérés dans les bouses.

En conclusion, Yan MATHIOUX suggère de partir des rations que vous distribuez actuellement et, si nécessaire pour atteindre votre objectif de productivité et/ou d’autonomie alimentaire, de les modifier par petites touches. Une bonne alimentation conditionne la santé, le bien-être, la fécondité et la productivité du troupeau. C’est aussi un enjeu économique où la recherche de l’autonomie est un levier puissant.

Les questions fréquentes

Vous êtes agriculteur

Vous pouvez bénéficier de VIVEA pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes salariés du monde agricole

Vous pouvez bénéficier de OCAPIAT pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes porteur de projet en agriculture

Vous pouvez utiliser votre CPF pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes micro-entrepreneurs

Vous pouvez bénéficier de l'AGEFICE pour les formations qui l'indiquent.

Vous êtes demandeur d'emploi

Vous pouvez bénéficier d'une prise en charge par pôle emploi pour les formations qui l'indiquent.

Pour en savoir plus contactez-nous !

formation@agrilearn.fr

Quel que soit le type de formation auquel vous participez, elle reste accessible à vie ! Vous aurez ainsi tout le temps de voir et revoir les vidéos du cours

La procédure d'achat est entièrement sécurisée et peut se faire :

  1. Paiement par CB via "stripe"
  2. Paiement via votre compte paypal

Une fois l'achat réalisé : vous recevez immédiatement après votre achat un email pour finaliser votre inscription (pseudo, mot de passe et si vous le souhaitez photo, votre bio...)..

Pour les cours en ligne : une fois votre inscription finalisée, vous accédez immédiatement à votre cours en ligne

Pour les formations individuelles ou de groupe :

  • Fanny, notre super "référente pédagogique" vous contacte pour vous donner toutes les modalités pratiques puis réalise votre inscription
  • Dès la date de démarrage officielle de la formation, vous accédez à tout le contenu

Pour les coachings individuels: nous transmettons vos coordonnées à l'expert concerné qui prend contact avec vous dans la semaine suivante pour convenir du rendez-vous du coaching

Pour les livres, jeux de cartes et tous les produits physiques :

  • notre equipe s'active pour mettre au courrier votre commande le plus rapidement possible, mais... *... nous sommes en campagne ! Ce qui veut dire que le facteur ne passe qu'une fois le matin...

4 messages d'erreurs sont fréquents :

  1. "le champ email doit contenir une adresse email valide" -> vérifier que vous avez saisi une adresse email correcte.
  2. "le champ email est requis" -> vous avez oublié de saisir votre email
  3. "le champ mot de passe est requis" -> vous avez oublié de saisir votre mot de passe
  4. "mauvaise combinaison" -> le couple email / mot de passe saisi ne correspond pas à ce que nous avons en base de données. Il y a donc une erreur dans la saisie d'une des deux informations. NB : Il est fréquent d'avoir plusieurs emails. L'email indiqué n'est peut être pas celui qui a été utilisé lors de la création de votre compte.

LA SOLUTION : Demandez un nouveau mot de passe en cliquant simplement sur Mot de passe oublié (un nouveau MDP vous sera envoyé par mail - pensez à vérifier vos spams) et suivez la procédure

NON. Toutes nos formations sont accessibles 24/24 et 7/7 depuis un ordinteur, une tablette ou un téléphone relié à internet

La lecture des vidéos est un vrai casse tête et nos équipes mettent tout en oeuvre pour que tout se passe pour le mieux. Il arrive toutefois que des problèmes surviennent !

  1. Le problème le plus fréquent vient de votre débit internet qui n'est pas suffisant : nous avons paramétrés nos vidéos pour qu'elles adaptent leur qualité à votre débit et ainsi limiter les arrets intempestifs pour faire charger la vidéo. Malheuresement, si vous manquez de débit, mieux vaut patienter et revenir plus tard

  2. Pour tout autre problème, à la place de la vidéo, il y aura un message d'erreur : merci de bien noter ce message ou nous en faire un capture d'ecran et nous envoyer un email via le formulaire de contact du site.

Équipement informatique nécessaire : le Client devra disposer de l’équipement informatique minimum Mac ou PC ou tablette pour suivre aisément les contenus des vidéos sur la plateforme de formation :

  • Processeur 1.5 GHz ou équivalent minimum
  • Un navigateur Web mise à jour avec la dernière version disponible.
  • Connexion Internet 2 Mbps recommandée.

Le client aura veillé avant son processus d’achat à ce que les extraits vidéo diffusés gratuitement par Agrilearn sur sa plateforme et la bande sonore associée lui parviennent de manière fluide, sans saccade d’image ni coupure de son.

Si vous êtes inscrit à une formation comportant des visios, veillez à disposer d'une caméra et d'un micro et d'une enceinte en état de marche !

  1. Rendez-vous sur agrilearn.fr
  2. Connectez-vous avec votre identifiant et mot de passe
  3. cliquez en haut à droite sur "Mon compte"
  4. Dans votre compte, vous avez un onglet dans le menu à gauche "Factures"